Cray arrive sur l’exascale avec son supercalculateur Shasta

Le constructeur américain Cray présentera sur la conférence SC18 à Dallas son supercalculateur de classe exascale. Le Shasta a déjà été retenu par le département américain de l’Energie pour son système NERSC-9 Perlmutter prévu pour 2020.

Le supercalculateur Shasta de Cray peut monter jusqu’à l’exascale en alignant jusqu’à plus de 100 racks. (Crédit : D.R.)

Cray vient d’annoncer un supercalculateur de classe exscale baptisé Shasta qu’il présentera dans dix jours sur la 30ème conférence Supercomputing, SC18. Cette dernière se tiendra à Dallas du 11 au 16 novembre. Shasta intègre la prochaine génération de logiciel du spécialiste HPC, conçu pour faciliter la modularité et l’évolutivité. Le système peut démarrer avec 1 rack et monter jusqu’à 100 racks à l’échelle exascale. Il peut simultanément exécuter différentes charges de travail et workflows. Son architecture permet de choisir l’infrastructure la mieux adaptée à chaque type de traitement « sans compromis », souligne le constructeur dans un communiqué. Le superordinateur permet de combiner les architectures de processeurs – X86, ARM et GPU – ainsi que les technologies d’interconnexion, en l’occurrence Omni-Path (Intel), InfiniBand (Mellanox) ou Slingshot, conçu par Cray.

Le supercalculateur a d’ores et déjà trouvé preneur puisque le département américain de l’Energie, DOE, a annoncé l’avoir retenu pour le NERSC, son centre national de calcul pour la recherche scientifique sur l’énergie. Prévu pour 2020, son système NERSC-9, dénommé Perlmutter, sera basé sur un Shasta intégrant un système de stockage ClusterStor de Cray. Le contrat associé à ce programme est évalué à 146 millions de dollars. Selon le fournisseur HPC, c’est l’un des plus importants de son histoire.

Une adaptabilité aux workflows et applications modernes

« Nos chercheurs rassemblent d’énormes quantités de données issues d’instruments scientifiques tels que des télescopes et des capteurs que nos supercalculateurs analysent chaque jour », explique Sudip Dosanjh, directeur du centre NERSC au Laboratoire national Lawrence Berkeley. « La facilité d’utilisation du système Shasta et son adaptabilité aux workflows et applications modernes nous conduira à élargir l’accès au supercalculateur à des groupes d’utilisateurs entièrement nouveaux. Cela nous permettra une mise à l’échelle efficace et de réduire le délai des découvertes ».

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