Pure Storage lance son appliance cloud objet

La plate-forme ObjectEngine de Pure Storage, qui devrait être disponible au premier semestre 2019, utilise des technologies de sauvegarde cloud natives issues de l’acquisition de StoreReduce.

Reposant sur les technologies de StoreReduce associées à celle de Pure Storage, l’appliance ObjectEngine travaille avec AWS S3 ou Scality et Cloudian en local.

Quelques mois après l’annonce de sa solution de sauvegarde dans le cloud (sur AWS pour commencer), Pure Storage exploite un peu plus la technologie (déduplication native) issue du rachat de StoreReduce en août 2018, avec la commercialisation de la plateforme ObjectEngine. Grâce à cette dernière, les entreprises peuvent restaurer à la demande et utiliser leurs données dans le cloud, tout en respectant des niveaux de service stricts sans modifier les workflows de sauvegarde existants. « Le produit de StoreReduce a été refondu en appliance physique avec une supervision assurée par Pure1 », nous a expliqué Gabriel Ferrara, directeur technique de Pure Storage France, lors d’un entretien téléphonique. La solution sera toutefois toujours disponible sous la forme d’une appliance virtuelle pour les clients qui désirent directement l’utiliser dans le cloud d’AWS.

ObjectEngine est donc disponible en deux configurations avec un débit de 25 To par heure en sauvegarde et 15 To par heure en restauration pour l’appliance physique ObjectEngine//A associée à une baie de stockage FlashBlade. La déclinaison virtuelle, ObjectEngine//Cloud, offre des performances de 100 Po par heure dans le cloud pour la sauvegarde et la restauration. ObjectEngine offre une approche centrée sur le cloud – flash to flash to cloud – pour assurer la continuité d’activité et aider les entreprises à mieux travailler avec leurs données, notamment pour restaurer rapidement une base de données Oracle, fournir des données archivées pour de l’analytique ou rafraichir des données de tests pour les développeurs.

Passer du DtoTtoC au FtoFtoC

Avec ObjectEngine, Pure Storage tente de dépoussiérer le back-up avec des performances 10 à 20 fois plus rapides qu’avec des disques durs », complète le directeur technique. « Les clients peuvent sauvegarder leur mois avec une seconde copie sur un autre repository comme S3 ». Interrogé sur l’arrivée d’autres fournisseurs cloud, Gabriel Ferrara explique que Pure Storage, qui a commencé sur AWS, travaille aussi avec Azure et GCP pour proposer d’autres repository objet. Mais attention les API ne sont pas échangeables. Pour démarrer la solution ObjectEngine, Pure Storage recommande une configuration (scale-out) A270 avec quatre nœuds (jusqu’à 16 nœuds physiques ou virtuels pour commencer) au format 2 x 3U (avec des SSD en miroir avec déduplication, compression et chiffrement) associé à un repository FlashBlade 4U (jusqu’à 1 Po utile) ou S3.

Pure Storage encourage ses clients à adopter le flash to flash to cloud.

En plus de cette annonce, Pure Storage annonce la disponibilité prochaine – fin février – de la fonctionnalité DirectFlash Fabric, à savoir la prise en charge de bout en bout du protocole NVMe (Non-Volatile Memory Express) et NVMe-oF (over Fabrics) dans Purity 5.2, l’OS de ses baies FlashArray//X. DirectFlash Fabric permet aux entreprises d’améliorer les performances de leurs applications critiques et Web qui s’appuient traditionnellement sur le stockage direct (DAS). « Nous avons commencé sur Ethernet pour réduire la latence et augmenter les performances des baies, mais le support de Fiber Channel est également prévu dans les prochaines semaines afin de ne pas pénaliser nos clients sur FC », a précisé Gabriel Ferrara.

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