Telex : Microsoft Edge bloque avec l’IA les scarewares, Météo France renouvelle ses supercalculateurs, Une fondation pour l’IA en France

-Microsoft Edge bloque avec l’IA les scarewares. Pour tenter de contrer plus efficacement les techniques d’escroquerie et d’arnaques en ligne (scareware) en tous genres, la firme de Redmond teste un bloqueur de scareware dans son navigateur. Microsoft propose déjà des outils pour bloquer les sites web frauduleux détectés et signalés ailleurs, mais cette fois l’éditeur promet avec l’IA de les détecter proactivement lorsqu’un utilisateur tente d’en ouvrir un. La société souligne que le modèle d’apprentissage automatique utilisé dans le bloqueur de scareware, qui s’appuie sur Defender SmartScreen (se servant de la reconnaissance d’image), fonctionne localement sur les appareils des utilisateurs afin de garantir le respect de la vie privée. Cet outil pourra être activé prochainement via le paramètre « Confidentialité, recherche et services » dans Edge.

-Météo France renouvelle ses supercalculateurs. En production depuis 2021, les deux systèmes de calcul intensif du fournisseur français spécialisé dans la prévision du temps vont être remplacés. Reposant sur des configurations Bull Sequana XH2000 d’Eviden, les deux supercalculateurs baptisés Belenos et Taranis font l’objet d’un appel d’offres en vue de leur remplacement. Ce contrat, d’après la direction de Météo France avec qui La Dépêche s’est entretenue, atteint un montant de 185 M€ pour 6 ans.

Supercalculateurs chez Météo France

Météo-France a lancé un appel d’offres pour renouveler ses deux supercalculateurs – Belenos et Taranis – reposant sur des systèmes BullSequana XH2000 d’Eviden. (crédit : Météo France)

Une fondation pour l’IA en France. A quelques semaines du sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle à Paris 10-11 février), le président de la République souhaite créer une fondation spécifique. Cette initiative a été dévoilée par Anne Bouverot, conseillère sur l’IA à l’Elysée dans un entretien à la Tribune du dimanche (sur abonnement). L’objectif de cette structure est de créer « un cadre de confiance pour rassemble des données d’intérêt général par exemple sur la santé. » Ces jeux de données « seront gratuits pour les chercheurs, à un prix modique pour les start-ups et payant pour les acteurs privés. » Le siège de la fondation serait localisé à Paris et la conseillère espère lever 2,5 Md€ pour ce programme dont 500 M€ cette année.  

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