Google Cloud étend la surveillance de Database Center

Dans la dernière mise à jour de Database Center, Google Cloud propose de surveiller les VM exécutant les bases de données auto-gérées. Elle comprend aussi d’autres fonctionnalités pour les alertes ou la comparaison historique du parc.

Lancé pour tous en mai dernier, Database Center évolue. En effet, l’offre de gestion des parcs de base de données de Google Cloud s’étoffe de plusieurs fonctionnalités supplémentaires. La plus notable est celle qui propose la surveillance des machines virtuelles Compute Engine exécutant des bases de données autogérées. Ce système offre plus de flexibilité, d’évolutivité et de rentabilité que le matériel dédié. Jusque-là, les entreprises pouvaient utiliser Database Center pour surveiller uniquement les bases de données gérées par Google, notamment Spanner, AlloyDB et Bigtable. Mais les entreprises voulaient aussi pouvoir surveiller leurs bases de données autogérées afin d’avoir une vue d’ensemble complète de toutes leurs bases déployées.

« Cette vue holistique est capable d’identifier les failles de sécurité critiques, d’améliorer la posture de sécurité et de simplifier la conformité », a déclaré Charlie Dai, vice-président et analyste principal chez Forrester. « Concernant les failles de sécurité, il peut s’agir de versions mineures obsolètes, de plage d’accès IP trop large, de bases de données sans mot de passe root et sans audit activé », ont écrit dans un blog Kiran Shenoy, responsable produit senior et Apoorv Shrivastava, responsable produit bases de données au sein de Google Cloud. Cette fonctionnalité est actuellement en préversion et les entreprises doivent s’inscrire pour y avoir accès en avant-première.

Alertes, comparaison d’historique de parcs et une pointe de Gemini

Database Center s’enrichit également d’autres capacités, comme des alertes pour les ressources supplémentaires et pour signaler des problèmes concernant toutes les bases de données, ainsi que des fonctionnalités de langage naturel optimisées par Gemini pour la gestion du parc au niveau des dossiers, et une comparaison historique du parc sur une période pouvant aller jusqu’à 30 jours. Selon le fournisseur de cloud, grâce à ces fonctionnalités, les utilisateurs pourront créer des alertes personnalisées lorsque des ressources de base de données sont provisionnées, recevoir des notifications par e-mail, Slack et via les messages Google Chat pour tout type de problème détecté par Database Center. « La surveillance devient ainsi proactive et il est possible de prendre des mesures immédiates pour appliquer les politiques de gouvernance, prévenir les dérives de configuration et atténuer les risques avant qu’ils n’aient un impact sur les applications », a fait valoir Charlie Dai.

Afin de simplifier la surveillance à grande échelle, Google a ajouté des éléments linguistiques basées sur Gemini à Database Center au niveau des dossiers. « Cela signifie que l’on peut désormais avoir des conversations contextuelles sur ses bases de données dans un dossier spécifique, ce qui facilite leur gestion et leur dépannage, en particulier dans les environnements organisationnels vastes et complexes », explique le blog de Google Cloud. Quant à la capacité de comparaison historique du parc sur 30 jours, elle peut servir aux entreprises pour la planification des capacités et l’analyse de l’état du parc de bases de données. Auparavant, Google proposait une comparaison historique sur sept jours pour l’inventaire et les problèmes liés aux bases de données. Dorénavant, trois options sont disponibles : 1 jour, 7 jours et 30 jours. « Les entreprises ou les administrateurs de bases de données peuvent utiliser la fonctionnalité de comparaison de parcs pour obtenir une vue détaillée du dernier inventaire des bases de données et identifier les problèmes opérationnels et de sécurité apparus au cours de la période sélectionnée », ont ajouté les deux responsables de Google Cloud. « Ces fonctionnalités devraient aider les administrateurs de bases de données des entreprises à prendre des décisions fondées sur les données pour optimiser leur parc », a avancé Charlie Dai. Google n’a pas précisé si ces fonctionnalités supplémentaires étaient déjà disponibles pour les utilisateurs.

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