– La cession d’Exaion fait débat. L’acquisition de 64% d’une filiale IT d’EDF par la société américaine Mara Holdings, spécialisée dans les environnements blockchain suscite la polémique. Créé en 2020, Exaion propose un accès aux infrastructures IT d’EDF pour fournir des ressources HPC, déployer des services blockchain ou héberger des datacenters en containers. Plusieurs élus sont montés au créneau comme l’ancien ministre de l’Economie, Antoine Armand. Dans un tweet, il rappelle qu’ « il y a environ un an, EDF déléguait une partie de son inventaire industriel à Amazon Web services…en rappelant que le stockage et les activités stratégiques restaient gérées par sa filiale Exaion ». Or avec la cession à Mara, l’élu s’interroge, « allons-nous brader les pépites tech souveraines qui grandissent en France ? Quels sont les engagements ? ». Il a saisi le gouvernement qui selon les Echos examinerait des solutions alternatives à cette opération.
– La Nasa et IBM préviennent les tempêtes solaires. Des chercheurs des deux entités ont élaboré un modèle open source d’IA pour prédire la météo dans l’espace et plus particulièrement les comportements du soleil. Baptisé Surya (le mot sanskrit pour soleil), il est capable de prédire le type d’éruptions solaires violentes qui peuvent envoyer des flots de particules chargées vers la Terre, risquant d’endommager les infrastructures électroniques. Le modèle a été entraîné à partir de neuf années de données provenant du satellite Solar Dynamics Observatory (SDO) de la Nasa.
– Dayforce racheté par Thoma Bravo. L’éditeur américain de services RH a accepté l’offre de 12,3 milliards de dollars du fonds d’investissement. Ce dernier propose de payer 70 dollars par action et sortir ainsi la société de la bourse. L’opération devrait être conclue au début de 2026, sous réserve des conditions de clôture usuelle. Sur cette activité, Dayforce est en concurrence avec Workday, Successfactor de SAP et Oracle HCM. Connu sous le nom de Ceridian, la société a été fondée en 1992 et a pris le nom de Dayforce avec le rachat de l’entreprise éponyme en 2012.