
Le fournisseur de cloud continue d’infuser l’IA au sein de ses différentes offres. L’offre sur site, Google Distributed Cloud, intègre désormais les LLM Gemini. Leurs capacités raisonnement et de GenAI accélèrent certains usages comme la détection de la fraude.
Après un premier jet à l’occasion de la dernière conférence .Next, Google Distributed Cloud (GDC) s’étoffe de fonctionnalités IA. Le fournisseur de cloud vient en effet d’annoncer la disponibilité des ses modèles Gemini sur l’offre s’adressant aux entreprises, gouvernements ayant des besoins particuliers en matière de protection, localisation, latence ou traitement local des données. Ces LLM vont apporter des capacités de raisonnement et des fonctionnalités d’IA générative, y compris multimodales incluant l’automatisation, la génération, la découverte, et la synthèse de contenus. Les usages attendus sont nombreux: tracer les échanges frauduleux, des transactions ou pics d’activités inhabituels (plages horaires, localisation géographique…), la compromission d’identifiants et le manque de sécurité (mots de passe faibles, absence de MFA…), ou encore des tentatives de phishing.
GDC supporte Gemini 2.5 Flash et Pro, mais aussi des modèles Vertex AI spécifiques à certaines tâches (traduction, reconnaissance optique de caractères, conversion de la parole en texte et génération d’intégrations), et Gemma (open source). L’offre prend en charge les environnements de confidential computing aussi bien pour les CPU (avec Intel TDX) que les GPU (architecture Nvidia Blackwell et systèmes HGX et DGX) pour sécuriser les traitements et données IA et empêcher toute altération ou exfiltration.
Gemini sur Distributed Cloud connecté et air gap
Gemini est proposé sur deux versions du cloud distribué de Google : connecté et air gap (isolé). Le premier comprend un environnement matériel certifié et déployé par Google (ou un intégrateur de systèmes) chez un client, des logiciels et des services pour gérer les clusters et pools de nœuds du cloud distribué via une interface en ligne de commandes (par exemple Kubernetes kubectl) ou l’API Distributed Cloud Edge Container. En mode isolé, l’entreprise héberge, contrôle et de gère elle-même son infrastructure GDC qui ne nécessite alors aucune connexion à Google Cloud.