
– Des co-CEO pour Oracle. Changement à la direction d’Oracle où Safra Catz cède sa place à un binôme composé de Clay Magouyrk et Mike Sicilia, au poste de co-CEO. Le premier était auparavant en charge de l’activité infrastructure qui est en forte croissance après les récentes annonces de partenariat avec OpenAI (pour un montant de 300 Md$). Lors des derniers résultats financiers, Safra Catz avait expliqué que les revenus de cette division « augmenteront de 77 % pour atteindre 18 milliards de dollars au cours de cet exercice financier, puis passeront à 32 milliards, 73 milliards, 114 milliards et 144 milliards de dollars au cours des quatre années suivantes ». De son côté, Mike Sicilia a supervisé les applications Oracle pour les secteurs verticaux, de la banque à la distribution. Une activité également en forte croissance poussé par l’intégration des fonctionnalités IA. Oracle précise dans sa communication que Safra Catz devient vice-présidente du conseil d’administration de la société fondée par Larry Ellison. rappelons que cette annonce n’est pas vraiment une nouveauté chez Oracle si on se souvient du binôme Safra Catz/Mark Hurd
– Le prix des mémoires va augmenter. Selon le journal coréen News Daily, Samsung Electronics prévoit d’augmenter les prix des puces de mémoire DRAM et NAND flash. La mémoire la plus touchée est la DRAM avec une hausse des tarifs de 15 à 30%. Elle affectera directement les modules LPDDR4X, LPDDR5 et LPDDR5X. Sur la partie NAND flash, l’inflation devrait être contenue entre 5 et 10%. Cette annonce de Samsung suit de quelques jours celle de Sandisk qui a appliqué une hausse de 10% sur les NAND flash pour les professionnels et le grand public. Pour les deux sociétés, une demande croissante due à l’IA, aux datacenters et des restrictions d’approvisionnement explique ces envolées tarifaires.
– Fida : l’UE ferme la porte aux géants américains. Le règlement Fida (Financial Data Access) est une initiative de l’UE pour instaurer un cadre de partage ouvert des données financières entre banques, assureurs et fintechs, sur consentement du client, afin de stimuler l’innovation et la personnalisation des services financiers. Il vise à offrir un accès élargi aux données (comptes, crédits, épargne, assurance) tout en renforçant la sécurité, la confidentialité et le contrôle des citoyens sur leurs informations. Pour préserver la souveraineté numérique européenne et éviter une mainmise des géants américains comme Google, Apple ou Amazon sur les données financières sensibles, l’UE souhaite explicitement les exclure du dispositif Fida selon le Financial Times. Cette position, défendue par l’Allemagne et plusieurs institutions, entend protéger l’écosystème local et limiter les risques de dépendance, de transfert de données hors-UE et d’abus de position dominante.
