–Microsoft adapte le liquid cooling aux puces IA. Ces dernières génèrent plus de chaleur et la dissipation est un enjeu majeur. La société a dévoilé un système de refroidissement qui évacue mieux la chaleur que les plaques froides, technologie actuellement utilisée. Celle promue par la firme de Redmond se nomme « microfluidique » et se caractérise par des mini-canaux gravés directement sur le dos de la puce. Les rainures ont la taille d’un cheveu humain et ont été placées sur le composant après une analyse basée sur l’IA. Microsoft indique que cette architecture « ressemble aux veines d’une feuille ou d’une aile de papillon » et d’ajouter « la nature a prouvé son talent pour trouver les voies les plus efficaces pour distribuer ce dont elle a besoin ». Il ne donne par contre pas de détails sur le fluide utilisé, ni sur les réelles performances d’une telle solution.
–SAP Sovereign Cloud s’étend sur AWS en Europe. L’éditeur allemand déploie son service Sovereign Cloud sur l’environnement European Sovereign Cloud d’AWS. Ce dernier devrait faire ses premiers pas à la fin 2025 en Allemagne avec un datacenter comprenant des employés allemands mais toujours soumis aux lois extra-territoriales américaines (Cloud Act, Fisa section 702,…). Les premières solutions disponibles seront Business Technology Plateform et Cloud ERP. Cet accord avec AWS constitue un débouché commercial supplémentaire pour le fournisseur de Walldorf.
–Upmem repris par Qualcomm. Selon l’Informé, la société française Upmem a été acquise par Qualcomm en début avec l’aval du bureau des contrôles des investissements en France. L’entreprise grenobloise fondée en 2015 propose des processeurs spécifiques pour les mémoires DRAM. Ceux-ci sont destinés à accélérer le traitement de certaines requêtes, dans les bases de données, l’analytique et le chiffrement. En redressement judiciaire à la fin 2024, elle n’a trouvé aucun repreneur parmi les entreprises françaises mais a reçu trois offres étrangères dont celle de Qualcomm qui a été retenue. La validation de Bercy peut surprendre dans un contexte où les semi-conducteurs pour l’IA peuvent être considérés comme un secteur stratégique.