Telex : La Russie lance un plan décennal pour la lithographie EUV, OpenAI s’allie à Broadcom pour concevoir sa 1ère puce IA, La triade CIA, un modèle dépassé

– La Russie lance un plan décennal pour la lithographie EUV. L’Institut de physique des microstructures russe (IPM RAS) a publié son ambitieux plan sur dix ans pour développer une machine de lithographie EUV nationale, distincte des systèmes ASML. Le projet, étalé de 2026 à 2037, intègre une architecture originale reposant sur un laser à l’état solide, une source plasma au xénon, et des miroirs ruthénium/beryllium pour travailler à 11,2 nm. Trois étapes sont prévues : prototype 40 nm dès 2028, scanner 28 nm puis 14 nm en 2032, enfin support du sous-10 nm en 2036. À terme, la solution vise un coût inférieur à celui d’ASML, pour des fabs petites et moyennes. Néanmoins, défis techniques majeurs et incertitude sur la capacité industrielle subsistent. Comme les initiatives similaires en Chine, ce projet stratégique illustre la volonté russe de contourner les restrictions occidentales et vise l’autonomie sur le marché des semi-conducteurs. 

– OpenAI s’allie à Broadcom pour concevoir sa 1ère puce IA. Ce projet, conclu dans le cadre d’un nouvel accord sur les semi-conducteurs, vise à doter OpenAI d’un accélérateur pour ses besoins croissants en calcul. Broadcom, réputé pour son expertise dans la conception de puces réseau et sur mesure, prendra en charge la fabrication et l’assemblage du circuit, ouvrant à OpenAI la voie vers une autonomie accrue dans l’infrastructure IA. Ce choix illustre l’évolution du secteur, où les grands acteurs de l’IA cherchent à s’affranchir des géants historiques du hardware comme Nvidia, Intel ou AMD, tout en sécurisant leur chaîne technologique face aux enjeux de scalabilité et de souveraineté.  

– La triade CIA, un modèle dépassé. La triade CIA (Confidentialité, Intégrité, Disponibilité), pilier historique de la cybersécurité depuis la Guerre froide, est aujourd’hui jugée obsolète face aux menaces du XXIe siècle. Selon notre confrère CSO, persister à utiliser ce cadre classique est inadapté pour contrer les attaques avancées actuelles, qui ciblent non seulement les données, mais aussi la confiance, la résilience et l’agilité des organisations. Les experts recommandent de dépasser cette vision, en intégrant de nouveaux principes tels que la gestion proactive des risques, l’adaptabilité face aux incidents et la prise en compte des enjeux humains et économiques. Cesser d’employer une approche héritée du passé est essentiel pour répondre efficacement à la sophistication des cybermenaces modernes, et protéger les infrastructures critiques dans un contexte d’évolution continue. 

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