
– Stellantis et Nvidia développent des taxis autonomes pour Uber. Alors que la valorisation de Nvidia dépasse les 5 000 Md$, la société s’est associée avec plusieurs constructeurs automobiles (Stellantis, Lucid et Mercedes-Benz) pour créer une flotte de 100 000 robotaxis pour Uber à partir de 2027. Dans cet accord, Nvidia apporte son architecture de référence Drive AGX Hyperion 10 pour la conduite autonome. Elle repose sur le SoC AGX Thor (basé sur l’architecture Blackwell pour la partie GPU), le système d’exploitation DriveOS et un ensemble de capteurs (caméras, systèmes à ultrason, radars et lidar). La plateforme est compatible avec la conduite autonome de niveau 4 (allure limitée dans une zone définie). Stellantis travaille avec Foxconn pour développer 5 000 voitures et les premiers déploiements sont attendus en 2028 aux Etats-Unis.
– La Marine française choisit Starlink. Selon l’Informé, le Service national d’hydrographie et d’océanographie de la marine française (Shom) dépendant du ministère des Armées veut s’équiper de la connectivité satellitaire de l’américain Starlink d’Elon Musk. Un appel d’offres a été lancé dans ce sens avec comme objectif d’obtenir une meilleure couverture dans des endroits reculés. En plein débat sur la souveraineté et la dépendance technologique, cette décision risque de provoquer quelques interrogations sur le banc des parlementaires.
– Un consortium européen sur les infrastructures créé. L’Edic (European Digital Infrastructure Consortium) a été mis en place par l’Allemagne, la France, l’Italie et les Pays-Bas. Le lancement officiel de la structure est prévu le 11 décembre à La Haye. Elle a pour objectif de « mutualiser les ressources et les expertises des États membres pour développer des alternatives ouvertes, interopérables et durables dans différents domaines comme l’IA, la cybersécurité, les réseaux sociaux,… », explique un communiqué. La volonté sous-jacente est également de réduire la dépendance aux technologies très majoritairement issues de l’étranger et américaines en particulier. Pour le développement de ces services et infrastructures européennes, des financements seront mis en place, mais pour l’instant aucun détail n’a été communiqué sur le montant et le périmètre des projets.
