
– Google retire un modèle Gemma qui hallucine. Le fournisseur américain a enlevé de son AI Studio un de ses modèles Gemma après qu’une sénatrice (républicaine) américaine, Marsha Blackburn, l’ait accusé d’avoir fabriqué de graves accusations de viol à son encontre. Cette dernière s’est personnellement adressée au CEO de Google, Sundar Pichai : « Je tiens à exprimer ma profonde inquiétude et mon indignation face aux propos diffamatoires et manifestement mensongers générés par Gemma », a indiqué Mme Blackburn. Google a depuis retiré Gemma d’AI Studio accessible au public, tout en le laissant à la disposition des développeurs de logiciels via une API. La firme de Mountain View a souligné que Gemma était destiné à être utilisé uniquement par les développeurs et n’était pas un chatbot comme son outil plus connu, Gemini. La société a également déclaré que les hallucinations de l’IA étaient un problème à l’échelle de l’ensemble du secteur.
– Hausse des prix chez TSMC. Le fabricant taïwanais de puces a annoncé à ses clients une hausse de prix pluriannuelle pour ses modèles aux processus de gravure les plus avancés : 5nm, 4nm, 3nm et 2nm à venir. L’augmentation devrait atteindre en moyenne de 3 à 10 % par an jusqu’en 2030 selon plusieurs journaux (Commercial Times, Economic Daily News et TechNews). L’ampleur des augmentations variera en fonction du volume d’achats de chaque client et des conditions de partenariat. Le procédé 3 nm – le plus demandé – devrait subir une augmentation de prix d’au moins 10 %. Pour expliquer cette inflation, TSMC évoque la hausse des coûts de production et la forte demande des différents clients (Nvidia, AMD, Qualcomm, Mediatek et Apple) pour les nœuds les plus avancés notamment dans le domaine de l’IA et du HPC.
– Linkedin entraine son IA avec des données personnelles. Depuis le 3 novembre, le réseau social professionnel a indiqué qu’il commence à utiliser certaines données de ses membres résident notamment dans l’Union européenne pour entrainer ses modèles d’IA générative. « Cela inclut des données telles que les informations de votre profil et le contenu public que vous publiez sur LinkedIn ; cela n’inclut pas vos messages privés », indique le réseau professionnel. Pour refuser cette exploitation de données personnelles, l’utilisateur doit se rendre sur cette page et désactiver l’option « Utiliser mes données pour entrainer des modèles d’IA de création de contenu » qui est activée par défaut.
