A l’âge de 87 ans, Kléber Beauvillain s’est éteint le 20 juillet dernier. Son nom est indissociable de Hewlett Packard France où il entra en 1959 et gravit les échelons pour en prendre la direction générale, puis la présidence du directoire et du conseil de surveillance. Sous son impulsion, la filiale hexagonale a grossi et s’est étendue sur le territoire.
Le groupe Hewlett Packard est en deuil avec la disparition à 87 ans de Kléber Beauvillain. En effet, en 1959, avec un diplôme d’ingénieur électronicien (en cours du soir aux Arts et Métiers) et des études à l’Institut National du Contrôle de gestion et à la Stanford Business School, il entre en tant qu’ingénieur technico-commercial au sein de la filiale française du groupe américain. Il gravit petit à petit les échelons au sein de la société : directeur commercial régional de la division instrumentation en 1966, puis directeur du groupe électronique systèmes et composants en 1968.
Il accède à la direction générale en 1974 mais d’abord de la filiale italienne. Il faudra attendre 1976 avant qu’il prenne les rênes de la division commerciale de HP France. En 1977, il devient président du directoire de HP France. Puis en 1996, il est élu président du conseil de surveillance qu’il quittera en 1998.
Sous son management, Hewlett Packard France s’est fortement développé en passant d’un effectif de 40 personnes à la fin 1963 à plus de 7 000 en 1998. Un communiqué rappelle également ses efforts pour que soient implantés en France des sites industriels et de R&D particulièrement à Grenoble et l’Isle d’Abeau. Ces sites avaient les responsabilités mondiales pour les PC et les Télécoms.