D’une durée de huit ans, pour un montant maximal de 250 millions d’euros, le contrat passé entre la Direction générale des armées et Airbus Defence and Space couvre le développement, la réalisation et le maintien en condition opérationnelle de plateformes de simulation. Celles-ci sont destinées à former et à entraîner des cybercombattants du ministère des Armées.
Airbus Defence and Space a annoncé avoir signé un contrat de huit ans avec la Direction générale de l’armement (DGA) pour la formation d’experts en cybersécurité au sein des forces armées françaises et du ministère des Armées. Dans ce cadre, la réalisation de simulateurs viendra enforcer les capacités de préparation opérationnelle en cyberdéfense déployées par la DGA ces dix dernières années et prenant jusqu’à présent appui sur des outils développés en interne. D’une durée de huit ans, l’accord couvre le développement, la réalisation et le maintien en condition de plateformes d’entraînement. Son montant maximum est de 250 millions d’euros.
Ces plateformes viseront entre autres à simuler des scénarios d’attaque-défense dans le cadre d’opérations militaires sur le champ de bataille numérique. Elles pourront être utilisées par les forces armées au cours d’exercices majeurs tels que Defnet ou Orion ainsi que lors d’exercices internationaux auxquels la France participe. A travers elles, Airbus permettra également aux écoles du ministère des Armées, de compléter leur offre de formation avec de l’enseignement à distance. A terme, ces capacités seront mises à disposition des armées, directions et services.
Renforcer les formations du Comcyber
Dans le cadre ce partenariat, il est notamment prévu de renforcer les capacités de l’académie de la cyberdéfense du Comcyber, dont les locaux, en région rennaise, seront inaugurés cet été. Les formations et les entraînements couvriront l’ensemble du spectre des menaces informatiques : attaques malveillantes par malware, déni de service, vol de données, manipulation d’informations ou encore lutte informatique d’influence telle que la désinformation sur les réseaux sociaux. Les outils informatiques intégrés sur les plateformes aideront également à reproduire l’environnement des réseaux et des systèmes d’informations des forces armées au sens large, y compris les C4ISR (command, control, communications, computers, intelligence, surveillance, reconnaissance) et les systèmes d’armes.