
Créée en 2018, la start-up Luko assure déjà 20 000 particuliers en France en leur proposant des technologies de prévention des sinistres. Elle vient de lever 20 M€ auprès d’Accel, avec Founders Fund et Speedinvest.
Les co-fondateurs de l’assurtech Luko, Benoît Bourdel (à gauche), directeur technique de la société, et Raphaël Vullierne, son PDG, veulent contribuer au succès des néo assurances en France. (Crédit : Luko)
C’est une importante levée de fonds de série A, d’un montant de 20 millions d’euros, que vient de réaliser Luko, start-up française du secteur de l’assurtech. Le tour de table a été conduit par Accel, avec Founders Fund et Speedinvest. En proposant aux particuliers de prévenir la survenue des sinistres à l’aide de technologies de protection, l’entreprise est déjà parvenue à assurer 20 000 Français depuis son lancement en 2018. A travers ce fulgurant démarrage, elle revendique la plus forte croissance dans ce domaine en Europe.
Benoît Bourdel, directeur technique et co-fondateur de la société avec Raphaël Vullierne, PDG, a mis à profit son expertise du machine learning et des smart grids dans les technologies de prévention des sinistres proposées par Luko. En juin, la société a par exemple lancé son assurance maison par imagerie satellite en partenariat avec le groupe de réassurance Munich Re. Ici, la vision par ordinateur, l’apprentissage machine et l’image satellite sont utilisées pour calculer une proposition d’assurance sur-mesure en mesurant automatiquement la superficie et l’âge de la maison en évaluant aussi les risques liés au terrain (inondation, végétation…) et à l’environnement.
Les capitaux levés permettront à Luko d’accélérer sa R&D sur ses technologies de prévention brevetées pour empêcher les dégâts des eaux, les incendies et les cambriolages et de poursuivre l’automatisation de la gestion des sinistres qui lui permet de rembourser plus vite. A travers l’application de paiement instantané Lydia, l’assurtech propose même de rembourser en 2 heures. Les fonds lui serviront aussi à s’installer l’an prochain dans deux autres pays européens.