Le gestionnaire de clusters Datacenter Manager de Proxmox passe en version beta

Pour séduire un peu plus les clients de VMware, Proxmox a présenté une version beta de Datacenter Manager. Il s’agit d’une console capable de gérer de manière unifier les clusters Proxmox VE.

Après une version alpha concluante, Datacenter Manager de Proxmox passe en version beta. Le projet dévoilé en décembre 2024 a pour objectif de permettre la gestion de tous les clusters de virtualisation Proxmox VE (Virtual Environment) via une interface centralisée unique. Pour rappel, l’outil open source VE propose de créer des clusters de virtualisation pour héberger des VM. Il est souvent cité comme une des alternatives à VMware pour certains clients.

Les clusters VE reposent sur un minimum de trois nœuds pour être pleinement opérationnels, mais la société autrichienne constate des configurations de productions dans lesquelles les clusters comprennent des dizaines, voire des centaines de serveurs. C’est le cas d’Econocom qui a installé six clusters en production (2 368 cœurs, 21 To de Ram, 740 VM). La concurrence dispose d’outils pour la gestion de plusieurs clusters et éviter ainsi aux utilisateurs de se servir d’une console pour chaque cluster.

Une vision unifiée

L’installation du gestionnaire est simple et ne consomme pas beaucoup de ressources. En période de test, il ne remplace pas la console actuelle des clusters VE. Le tableau de bord offre une vue d’ensemble claire et concise de tous les clusters, avec des données de surveillance et de supervision sur l’état des machines virtuelles et des nœuds. Parmi ces informations, on trouve l’affichage du nombre et de la liste des VM ou des nœuds du cluster, la vue en temps réel des ressources disponibles (utilisation CPU/RAM, espace disque,…), actions sur les VM comme le redémarrage, arrêt ou migration.

Avec Datacenter Manager, Proxmox veut séduire un peu plus les clients tentés par une sortie de VMware. La stratégie de Broadcom privilégie les grands clients et laisse de côté ceux qui n’ont besoin que d’une plateforme de virtualisation de serveurs basique et de la capacité d’exécuter un parc applicatif conteneurisé. La console devrait être lancée en version stable d’ici la fin de l’année.

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