
– Cato Networks acquiert Aim Security. Le spécialiste du SASE a annoncé sa première opération de croissance externe en s’emparant d’AIM Security. Le montant de l’opération n’a pas été communiqué, mais le site Calcalistech l’estime entre 300 et 350 millions de dollars. Fondé en 2022 par des anciens membres de l’unité de renseignement 8200, AIM Security se focalise sur la sécurité des applications IA (GenAI, agents IA, assistants,…). La plateforme est ainsi capable de découvrir le shadow IA, de prévenir les fuites de données, de sécuriser les modèles, etc. Cette expertise va être intégrée dans la plateforme SASE Cloud de Cato Networks au début 2026, a annoncé le CEO et co-fondateur Shlomo Kramer.
– Un recours contre le DPF échoue. Le député Philippe Latombe avait saisi la justice européenne pour annuler la signature du Data Privacy Framework (DPF) par la Commission européenne. Ce texte succède au Privacy Shield et son prédécesseur le Safe Harbor retoqués par la Cour de Justice de l’Union européenne. Ce texte est chargé d’encadrer les transferts de données entre l’UE et les Etats-Unis. Le tribunal de l’UE justifie sa décision en soulignant qu’à la date d’adoption de la décision attaquée, « les Etats-Unis assuraient un niveau adéquat de protection des données à caractère personnel transférées depuis l’Union vers des organisations établies dans ce pays ». Depuis les choses ont évolué sous l’impulsion de Donald Trump en décidant par exemple de limoger les membres de la Privacy and Civil Liberties Oversight Board. Cet organisme devait dans le cadre du DPF veiller chaque année à ce que le ministère de la Justice puisse enquêter et rendre des jugements sur toute plainte européenne concernant le transfert des données personnelles de citoyens européens vers les Etats-Unis. Le député Philippe Latombe peut faire appel de la décision du Tribunal de l’UE.
– Google garde Chrome et Android. En août 2024, un juge américain avait reconnu l’abus de position dominante de Google et se laissait du temps pour proposer des remèdes. Plusieurs menaces pesaient sur la firme de Mountain View comme l’obligation de vendre son navigateur Chrome ou son système d’exploitation mobile Android. Finalement Google échappe à ces mesures correctrices, le juge estimant notamment que l’arrivée de l’IA changeait la donne. Les contrats passés avec Apple et Mozilla ne sont pas non plus touchés par la décision judiciaire. Nonobstant, la firme américaine est soumise à certaines obligations comme le partage de données avec la concurrence, des interdictions sur les contrats exclusifs sur Search, Chrome, Assistant ou Gemini,…