
– Des cyberpirates s’attaquent à Naval Group. Selon le spécialiste en cybersécurité Clément Domingo, un cyberpirate affirme avoir mis la main sur 1 To de données concernant le spécialiste français de la défense pour les sous-marins et les navires. Selon le hacker, les données mises en ligne sur le darkweb comprendrait le code source d’un CMS et des données réseau de sous-marins et de frégates, des VM intégrant différents simulateurs de la marine française ou encore des échanges confidentiels. Un ultimatum de 72h a été lancé et pour accompagner sa revendication le criminel mettrait à disposition un échantillon de 13 Go de données. Aucune confirmation n’a – pour l’instant – été faite par Naval Group.
– Qwen3-Coder : l’IA de programmation signée Alibaba. Avec Qwen3-Coder, un modèle d’intelligence artificielle open source destiné au développement logiciel, Aliababa vient concurrencer Cursor Pro ou Claude 3.5/3.7 Sonnet. Basé sur une architecture Mixture-of-Experts comptant 480 milliards de paramètres (dont 35 milliards activés par token), ce système ambitionne de contribuer à la génération de code, l’orchestration de workflows complexes et le débogage de grands projets. Qwen3-Coder prend en charge 358 langages de programmation et gère une fenêtre de contexte allant jusqu’à 1 million de tokens. Disponible en open source et via API sur Alibaba Cloud, il s’intègre à l’assistant de codage Tongyi Lingma, et ambitionne de booster la productivité des développeurs même si certaines études relativisent l’efficacité de ces outils GenAI pour le codage.
– Proton muscle sa stratégie de protection et quitte la Suisse pour l’UE. Le genevois Proton frappe fort en lançant Lumo, son assistant IA axé sur la confidentialité. Lumo chiffre toutes les conversations de bout en bout, sans enregistrer de logs, et propose un mode éphémère où les discussions s’effacent dès qu’on ferme la fenêtre. Aucun compte n’est nécessaire, et les fichiers partagés restent également chiffrés, marquant une rupture totale avec les pratiques de collecte de données des géants américains. Simultanément, le suisse annonce déplacer la majeure partie de son infrastructure en Europe, avec un investissement de plus de 100 millions d’euros dans l’UE. Cette décision est motivée par l’incertitude juridique en Suisse, où de nouvelles lois sur la surveillance menacent la vie privée numérique. Proton défend ainsi une technologie indépendante face aux pressions réglementaires, tout en renforçant la souveraineté numérique européenne.