
– Fivetran rachète Tobiko Data. L’éditeur en solutions d’extraction, transformation et chargement des données (ETL) a acquis la société Tobiko Data à l’origine des produits open source de SQLMesh et SQLGlot. Ces outils proposent aux développeurs de tester, valider et déployer plus vite les mises à jour tout en réduisant les coûts. SQLMesh est un framework qui promet aux data scientists et aux administrateurs de construire des pipelines appropriés et efficaces avec des outils intégrés pour la transformation des données, les tests et la collaboration. Et grâce à la bibliothèque d’analyse SQLGlot, créée par Tobias Mao, co-fondateur et CTO de Tobiko Data que nous avions rencontré en 2024, SQLMesh comprend le langage SQL, au lieu de le traiter comme un morceau de texte. « Nous avons créé la société pour rendre la transformation de données plus collaborative, transparente et prévisible. En rejoignant Fivetran, nous allons développer ces capacités à l’échelle mondiale et aider les clients à transformer la gestion des données en atout », explique Tyson Mao, également co-fondateur de Tobiko Data aux côtés d’Iaroslav Zeigerman. Ce rachat de Fivetran fait suite à celui de Census en mai dernier pour se renforcer dans le reverse ETL.
– Les hôpitaux des Hauts de France cyberattaqués. L’ARS (agence régionale de santé) a publié un communiqué en indiquant qu’une campagne avait été menée contre les serveurs sur lesquels sont hébergées des données d’identité de patients d’hôpitaux publics de la région. Lors des premières investigations, les informations exposées comprennent nom, prénom, âge, le cas échéant numéro téléphone, adresse mail, etc. L’ARS indique qu’au premier abord aucune donnée contenue dans les dossiers médicaux ne serait concernée par l’attaque. L’agence appelle à la vigilance sur les risques de tentatives de phishing.
– Anthropic transige sur les droits d’auteurs. L’éditeur de l’assistant IA Claude a accepté de payer 1,3 Md$ pour mettre fin à un procès sur les violations de droit d’auteur. Les plaignants, des éditeurs et des auteurs, accusaient la société d’avoir utilisé leurs livres pour entraîner ses modèles d’IA. Pour sa défense, Anthropic avait mis en avant l’usage équitable des ouvrages piratés nécessaire pour la formation de ses LLM. Face à un risque de procédure longue et coûteuse, il a préféré accepter une négociation pour clore l’action judiciaire. Les avocats des plaignants estiment que cet accord créera un précédent pour d’autres affaires similaires.