
– Google injecte du CLI à Jules. Jusqu’à présent, l’agent de codage à base d’IA n’était accessible que via son site web et GitHub. Google a présenté Jules Tools une interface de ligne de commande (CLI), qui intègre l’agent directement dans le terminal CI/CD du développeur. La CLI donne aux développeurs la capacité d’interagir avec l’agent à l’aide de commandes, ce qui rationalise les flux de travail en éliminant le besoin de passer de l’interface web à GitHub. Les programmeurs restent ainsi dans leur environnement tout en déléguant les tâches de codage et en validant les résultats. A noter que Google propose aussi Gemini CLI basé sur le LLM Demini 2.5. En plus de la CLI, Google a rendu publique l’API de Jules. Les développeurs pourront intégrer l’agent directement dans leur IDE comme VS Code de Microsoft.
– Mokn lève 2,6 M€. Fondée en 2023 à Paris, la start-up a développé une solution pour piéger les cybercriminels dans les campagnes d’intrusion. Concrètement, Mokn déploie des faux points d’accès (portails VPN, messagerie web) reproduisant les environnements des entreprises. Les pirates essayent ainsi des identifiants volés et les équipes de sécurité peuvent intervenir sur les mots de passe compromis. Cette approche a séduit les investisseurs avec une levée de fonds de 2,6 M€ auprès de Moonfire (lead), OVNI Capital, Kima Ventures (le fonds de Xavier Niel) et plusieurs business angels. Avec cet argent, Mokn veut accélérer la commercialisation de son offre en France et se déployer aux Etats-Unis.
– Intel négocie la fabrication de puces AMD. Selon le site Semafor, citant des sources internes, le fondeur de Santa Clara serait en pourparlers avec AMD pour que ce dernier devienne un client de Foundry. Son activité de fabrication pour le compte de tiers serait capable de créer des puces pour l’autre firme de Santa Clara. L’accord n’est pas finalisé et pourrait prendre quelques mois pour lever d’éventuels problèmes réglementaires (les deux sociétés sont concurrentes). Actuellement, TSMC produit actuellement la plupart des puces AMD avec des procédés de gravures de 5 à 3 nm. Alors que le procédé 18A (en 2nm) d’Intel est attendu à la fin 2025, Semafor indique que le fondeur pourrait initialement produire des puces AMD moins complexes. Face aux risques de conflit entre Taïwan et la Chine, AMD pourrait être tenté de rapatrier une partie de la production de ses puces sur le territoire américain pour le plus grand bonheur de l’administration Trump.
