L’élection présidentielle américaine 2020 s’annonce sous haute tension avec une multiplication des cyberattaques en provenance de Russie, Chine et Iran d’après Microsoft visant notamment des personnalités et partis politiques. (crédit : Tumisu / Pixabay)
– Des hackers chinois, russes et iraniens tentent de saborder l’élection présidentielle US selon Microsoft. Les élections américaines sont sous haute tension, surtout depuis la découverte des traces de manipulation des réseaux sociaux par des bots en vue de favoriser l’arrivée au pouvoir de Donald Trump il y a bientôt deux ans. Ces dernières semaines, Microsoft a détecté des cyberattaques ciblant des personnes et des entreprises impliquées dans la prochaine élection présidentielle américaine qui aura lieu en novembre 2020. D’après ses analyses, l’opérateur malveillant russe Strontium aurait ainsi attaqué plus de 200 organismes incluant des partis politiques, des défenseurs des droits de l’homme… D’autres acteurs en provenance de Chine et d’Iran, respectivement Zirconium et Phosphorus, ont été identifiés. « Ce que nous avons vu est cohérent avec les schémas d’attaque précédents qui ciblent non seulement les candidats et les membres du personnel de campagne, mais également ceux qu’ils consultent sur des questions clés », a expliqué l’éditeur.
– Microsoft met à jour DeepSpeed, sa librairie open source deep learning. Annoncée en février dernier, la bibliothèque d’optimisation deep learning relative au framework PyTorch DeepSpeed fait l’objet d’un rafraichissement. Le parallélisme 3D est ainsi de la partie pour « s’adapter aux différents besoins des exigences de charge de travail pour alimenter des modèles extrêmement volumineux », explique la firme de Redmond dans un billet. Les performances de DeepSpeed sont améliorées avec la possibilité de faire tourner sur un GPU Nvidia V100 des modèles d’apprentissage prenant en compte jusqu’à 13 milliards de paramètres, d’accélérer par 6 leur exécution et réduire le volume de communication jusqu’à 5 avec un algorithme 1-bit Adam.
– Taxe GAFA : Thierry Breton hausse le ton, Bruno Le Maire temporise. A l’instar du Brexit, l’instauration de la taxe GAFA tourne également au Vaudeville. Alors que les Etats-Unis ont décidé de partir de façon unilatérale de la table des négociations et que l’UE a dans la foulée indiqué qu’elle pourrait la mettre en oeuvre dans son coin, en France les approches divergent pour sortir de l’impasse. Alors que le ministre de l’Economie Bruno Le Maire temporise en plaidant pour une « accélération du travail au sein de l’OCDE pour une taxe équitable sur le numérique », de son côté le commissaire européen au marché intérieur s’avère beaucoup plus direct : « L’ère de la naïveté est terminée […] Sans menacer personne, nous disons que s’il n’y avait pas d’accord avant la fin de l’année, l’Europe prendrait ses responsabilités ». Rendez-vous est pris ?