– LangChain lève 125 M$ pour accélérer le codage IA. La start-up américaine, spécialiste des outils open source pour le développement d’agents IA, vient de lever 125 millions de dollars lors d’un tour de table mené par IVP, valorisant l’entreprise à 1,25 milliard de dollars. CapitalG (Alphabet), ServiceNow Ventures, Workday Ventures, Cisco, Datadog et Databricks comptent aussi parmi les investisseurs. La plateforme de LangChain facilite l’implémentation d’agents IA grâce à des blocs de construction prêts à l’emploi et une API unifiée, permettant de changer de modèles sans adaptation du code. LangGraph, un autre outil, permet de gérer des agents IA sur la durée et d’intégrer une supervision humaine. Deep Agents, lancé récemment, dote les agents de facultés de raisonnement et gère des volumes de données importants. LangChain propose aussi LangSmith, un éditeur cloud avec déploiement et supervision intégrés. La société a généré entre 12 et 16 M$ revenus récurrent annuel en juin dernier, mais n’est pas encore rentable.
– Pékin accuse la NSA d’une cyberattaque majeure. La National Security Agency américaine (NSA) aurait mené une cyberattaque prolongée contre son Centre national du service de l’heure (NTSC), une structure stratégique chargée de générer et diffuser l’heure officielle du pays. Selon le ministère chinois de la Sécurité d’État, l’opération, remontant à mars 2022, aurait exploité des failles dans la messagerie d’un fabricant étranger de smartphones pour pirater les appareils de plusieurs employés et voler des données sensibles. Pékin affirme que l’agence américaine a utilisé 42 outils sophistiqués pour infiltrer les réseaux internes du centre entre 2023 et 2024, visant à compromettre un système de synchronisation critique pour les communications, la finance et l’énergie. Washington n’a pas commenté ces accusations, tandis que la Chine dénonce les États-Unis comme « la plus grande source de chaos du cyberespace ».
– Google dope Broadcom et MediaTek avec ses TPU. L’offre « TPU as a Service » séduit un nombre croissant d’entreprises en quête de puissance de calcul dédiée. Cette dynamique favorise particulièrement deux fabricants de puces : l’américain Broadcom et le taïwanais MediaTek, partenaires clés du géant américain sur ses accélérateurs maison. Les perspectives de croissance s’annoncent solides pour les deux sociétés, portées par la demande mondiale d’IA générative et d’infrastructures cloud optimisées, alors que Google mise sur la fourniture d’accès à ses TPU pour attirer des clients et accélérer l’innovation. Les analystes anticipent une hausse importante des revenus des deux fondeurs dès 2026, sous l’effet de commandes en volume pour accompagner l’essor de l’intelligence artificielle chez les grands acteurs du cloud et de la tech.