
–Microsoft France supprime des postes. Selon l’Informé, le bureau français va se séparer de 200 personnes sur un effectif de 2 000 collaborateurs. Cette décision prise avant l’été se déroulera par la procédure d’une rupture conventionnelle collective. Les discussions avec les syndicats ont démarré à la fin juin et les propositions de départs volontaires peuvent s’exprimer jusqu’en octobre. Pour rappel, Microsoft a annoncé une première vague de licenciement de 6 000 personnes au niveau mondial avant de rajouter en juin dernier une autre vague de suppressions de postes touchant notamment les commerciaux.
–Carlyle et BPI France investissent dans Ciril Group. L’éditeur de logiciels à destination des collectivités territoriales et hébergeur lyonnais a annoncé l’ouverture de son capital au fonds américain Carlyle et à Bpifrance. L’affaire avait été éventée cet été en soulignant que Carlyle pouvait mettre jusqu’à 552 millions d’euros pour s’emparer du groupe détenu par la famille Grivel. Une opération qui a suscité une vive émotion de la part de certaines collectivités et une surveillance des services de Bercy. Au final, selon la Tribune, la famille Grivel et Bpifrance assurent garder toujours plus de 50% de la société.
-Le Campus Cyber se dépeuple. Le fameux lieu totem de la Cybersécurité en France doit faire face depuis le début de l’année au départ de plusieurs sociétés ainsi qu’à des réductions de surface de baux occupés depuis le début son activité en 2022. « Nous sommes dans une phase de transformation […] Il faut remettre vraiment de la bûche dans la cheminée et insuffler pour le coup une nouvelle dynamique », avait indiqué en juillet dernier le président du Campus Cyber, Joffrey Célestin-Urbain. Selon la Lettre A, la structure est notamment pénalisée par la réduction de voilure d’HeadMind Partners. « Faute de retour sur investissement, le cabinet de conseil, qui est l’un des importants occupants du Campus Cyber, préfère diminuer son loyer », explique notre confrère. L’ironie de cette affaire est que HeadMind Partners, cabinet de conseil en intelligence artificielle, compte depuis mai dernier à son conseil d’administration Michel Van den Berghe qui n’est autre que… l’ancien président du Campus Cyber.