
– Qovery lève 13 M€ pour accélérer son développement. La start-up française, spécialisée dans l’orchestration d’applications sur le cloud, vient de boucler une levée de fonds menée auprès d’investisseurs internationaux, qui vise à renforcer son expertise technique et à soutenir sa stratégie d’expansion mondiale. Fondée en 2019, Qovery s’adresse aux développeurs en simplifiant le déploiement et la gestion d’infrastructures cloud complexes grâce à sa plateforme automatisée. Ce financement doit permettre à l’entreprise d’accélérer sa croissance, d’élargir son offre et de recruter de nouveaux talents afin de répondre à la demande croissante des entreprises pour des solutions agiles et performantes.
– Cyberattaque : la bière Asahi ne coule plus au Japon. Le brasseur japonais, leader du marché national, a été victime d’un ransomware paralysant ses centres de distribution et ses services clients sur l’ensemble du territoire. Si les activités internationales et les filiales du groupe restent, à ce stade, épargnées, la société a dû suspendre la prise de commandes et les expéditions au Japon, impactant près de la moitié de ses profits mondiaux. Aucun groupe de ransomware n’a revendiqué l’attaque, et la nature exacte de l’incident reste inconnue. Asahi indique qu’une enquête est en cours, sans calendrier précis de rétablissement. Cet épisode s’inscrit dans une vague montante d’attaques visant les grandes entreprises japonaises, accentuant la pression sur la sécurité informatique du secteur industriel national.
– Lufthansa supprime aussi des emplois pour de l’IA. D’ici 2030, le groupe de transport aérien compte remplacer près de 4 000 employés – sur un peu plus de 100 000 – par des solutions exploitant des ressources GenAI, principalement dans ses fonctions administratives en Allemagne. Ce vaste plan de rationalisation, qui touche l’ensemble des compagnies du groupe (SWISS, Austrian Airlines, Brussels Airlines, ITA Airways), vise à économiser 300 millions d’euros par an grâce à l’automatisation et une réorganisation interne. Malgré ces suppressions d’emplois, le géant aérien maintient sa stratégie de croissance, prévoyant l’acquisition de plus de 230 nouveaux avions et une forte augmentation de sa rentabilité à l’horizon 2030. La décision, marquant la plus grosse réduction d’effectifs depuis la pandémie, a entraîné une baisse de plus de 4% du cours de l’action.
