Telex : Sandisk abandonne son projet d’usine à 55 Md$, OpenAI officialise sa relation avec Google Cloud, AWS supprimerait des postes pour cause d’automatisation

– Sandisk abandonne son projet d’usine à 55 Md$. Le projet de construction d’usine dans le Michigan de la filiale de Western Digital spécialisée dans les mémoires flash aurait pu déboucher sur la création de 10 000 emplois. Mais ce ne sera finalement pas le cas en raison de l’abandon de ce qui s’annonçait comme un très gros investissement évalué à au moins 55 Md$. Les dirigeants de l’État avaient décrit le projet comme une « opportunité unique » pour le Michigan qui tente depuis longtemps de diversifier un ancrage économique fortement orienté sur l’automobile. Gretchen Whitmer, gouverneure du Michigan, avait donné la priorité à l’implantation de l’usine de fabrication de semi-conducteurs Sandisk dans le canton de Mundy. Mais dans un communiqué publié mercredi, l’élue démocrate a déclaré qu’en raison de « l’incertitude économique massive au niveau national », le projet n’irait pas plus loin où que ce soit aux États-Unis.

– OpenAI officialise sa relation avec Google Cloud. Début juillet on apprenait que le géant de la GenAI expérimentait les Tensor Processing Units (TPU) de GCP pour ses charges de travail d’intelligence artificielle. Selon Reuters, le laboratoire d’IA de la start-up effectuait ainsi des tests préliminaires avec certains processeurs de la firme de Mountain View. Un essai qui s’est semble-t-il révélé plus qu’encourageant, OpenAI ayant officiellement décidé d’inclure Google Cloud à sa liste de partanires officiels pour ses besoins d’infrastructure cloud pour différents produits (ChatGPT Enterprise, Edu et Team ainsi que ses API). Le spécialiste IA s’appuiera sur l’infrastructure de Google aux États-Unis, au Japon, aux Pays-Bas, en Norvège et au Royaume-Uni. Cette annonce n’est pas anodine : pour Google il s’agit clairement d’une victoire pour tenter de se faire une place sur ce secteur aux côtés d’Amazon et Microsoft ayant bien investi respectivement chez Antrophic et OpenAI. En revanche, cette décision confirme qu’il y a bien de l’eau dans le gaz entre la start-up et l’un de ses plus grands investisseurs, la firme de Redmond avec qui les relations se sont sévèrement dégradées ces derniers mois.

– AWS supprimerait des postes pour cause d’automatisation. Les prédictions du CEO d’Amazon Andy Jassy, selon lesquelles l’automatisation coûterait des emplois à l’entreprise, se sont avérées exactes. « Après un examen approfondi de notre organisation, de nos priorités et de ce sur quoi nous devons nous concentrer à l’avenir, nous avons pris la décision difficile d’éliminer certains rôles dans des équipes particulières d’AWS », a indiqué Brad Glasser, porte-parole de l’entreprise, à The Register. Selon des sources proches du dossier, la plupart des licenciements concerneraient des personnes occupant des postes au marketing, d’aide et accompagnement à la résolution de problèmes. Les coupes auraient déjà débuté : un ancien employé a qualifié le processus de « froid et sans âme », puisqu’il s’agissait d’un simple courriel annonçant la suppression de leur poste.

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