3e édition de Start’ups Lycée à San Francisco

Quand les projets de nos jeunes font briller les yeux des anciens… admiratifs. Pour la troisième édition de Start’ups Lycée, des élèves – un peu partout dans le monde – ont crée en 48 heures une jeune entreprise en utilisant les outils et méthodes propres aux start-ups. Focus sur les lycéens de San Francisco qui ont pu bénéficier de l’écosystème local.

Le programme Start’ups Lycée concerne des établissement en France et à l’étranger, et notamment le lycée Français de San Francisco. (Crédit D.R.)

Dans la foulée du CES et de la forte présence de la délégation Française, le Lycée Français de San Francisco vient d’organiser sa troisième édition de Start’ups Lycée et même quatrième si l’on compte la phase finale en 2017 qui avait rassemblait déjà les établissements de New-York, Chicago et un collège de Montpellier.

Quinze projets très variés étaient en lice représentant 58 élèves de secondes à terminales. Comme par le passé, les projets illustrèrent la très grande imagination des candidats et leurs perceptions du monde qui va vite, très vite, avec bien sûr un lien particulier à la technologie, puisqu’ils résident dans l’un des berceaux mondiaux de l’innovation.

Des mentors capés

Encadrés par une vingtaine de mentors de renoms parmi lesquels Sara Schaer (CEO de Kango), Frédéric Plais (CEO de Platform.sh), Guillaume Decugis (CEO de Scoop-IT), Jean Lafleur (CEO de CodinGame), Grégoire Gobbi (Chief Creative Officher chez Red Accent Studios), Yanis Peyret (ex COO de Docker), Remy Claret de Genesys ou Ambroise Popper (vice-président chez Quantenna Communications), et entourés de quelques professeurs, les équipes furent rapidement baignées dans une atmosphère créatrice dans l’environnement favorable de la Hult Business School. Ça sentait bon l’effervescence cérébrale après quelques heures de réflexions intenses.

Du projet humanitaire à la dernière application de networking pour étudiants en voyage en passant par la santé, l’éducation et les services à la personne, les 15 projets donnèrent lieu à une superbe séance de pitch dignes des plus grands. Le Jury convié pour l’occasion a rassemblé Lebrun-Damiens (consul général de France à San Francisco), Adrien Schmidt (CEO de Bouquet), Guillaume Luccisano (CTO de Triplebyte), Nicolas Maquaire (CEO de Kloop), Razvan Surdulescu (ingénieur chez Google), Frédéric Laluyaux (CEO d’Aera Technology), Julien Signes (ex CEO d’Envivio), Sam Hickmann (CEO de Joy), François Orsini (CTO de MZ), Hervé Laumonier (CEO de One2Team), Esteban Piño (ancien élève de Hult) et Prince Ghuman, (professeur d’entrepreneuriat à Hult).

Une collaboration public-privé

Trois projets se sont distingués avec une remise des prix effectuée par le consul, Lebrun-Damiens. Le premier prix revient au projet Lux, développé par un groupe de premières, pour son détecteur de substance illicites et autres apports nocifs pour boissons, utilisable en toutes circonstances mais notamment lors de fêtes. La seconde place a été décernée au projet Amina, pensé par des élèves de terminales, pour leur textile innovant dédié à la protection des bébés contre les insectes et notamment contre la malaria en Afrique. Le troisième prix a été attribué à un groupe de secondes pour son application baptisée Effort-Less qui simplifie la vie des élèves par une approche innovante de l’organisation du travail.

Les vainqueurs se qualifient pour la finale qui se déroulera les 23 et 24 Mars au Lycée Français de Chicago avec le Lycée de New-York auxquels se rajouteront vraisemblablement d’autres établissements français. Un beau succès pour une nouvelle équipe d’encadrement composée d’Emmanuel Texier (proviseur du Lycée Français de San Francisco), Christine Riez (proviseur adjoint), Olivier Combeau (professeur de sciences économiques) et votre chroniqueur d’un jour, qui illustre une belle synergie et collaboration entre un projet éducatif et le secteur privé.

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