82,5 millions de cartes SIM actives en France au T3 2022

Au sein de l’observatoire des services mobiles, l’Arcep recense 82,5 millions de cartes SIM en France. La croissance reste soutenue au troisième trimestre 2022 avec un regain sur les cartes prépayées. Le secteur du M2M recule inexorablement.

Le régulateur des télécoms prend assez régulièrement la température du marché de la téléphonie mobile (état de la couverture, qualité de service, …). L’observatoire sur les services mobiles se concentre sur le nombre de cartes SIM en circulation en France et L’Arcep vient d’en livrer l’édition du 3ème trimestre 2022. Parmi les indicateurs phares, on retiendra que la France comprend à date 82,5 millions de cartes SIM en augmentation de 2,3 millions sur un an.

Au cours du troisième trimestre, le nombre de cartes SIM s’est accru de 930 000 unités ; un niveau sensiblement supérieur à celui du troisième trimestre 2021 (+ 850 000), peut-on lire dans l’observatoire. Au cours du trimestre, le régulateur constate que la croissance reste portée par le secteur des abonnements (post-payé) avec 700 000 cartes. Mais chose surprenante, le parc de SIM prépayées est lui aussi en croissance (+220 000). « Ce segment de marché n’avait, à l’exception de 2019, plus atteint un tel niveau de croissance depuis 2011 », observe le gendarme des télécoms. Si le regain est à mettre à l’actif des opérateurs mobiles virtuels (MVNO), il n’est pas suffisant pour arrêter l’érosion de ce segment (-0,4% sur un an).

Le MtoM en déclin

Sur le secteur entreprise, la croissance annuelle est de 6,7% pour atteindre 10,817 millions de cartes SIM. D’un trimestre à l’autre, la croissance nette est moindre +0,3 points avec +167 000 cartes SIM activées.

Toujours dans la partie professionnelle, le segment MtoM marque le pas pour atteindre 23,8 millions de cartes. L’Arcep constate que la croissance depuis 18 mois ne cesse de baisser. La chute a commencé au 2ème trimestre 2019 (avec une croissance de 3,6%). Au troisième trimestre 2022, elle s’affichait seulement à +0,6%. Pour expliquer ce retrait, le régulateur met en avant un volume de résiliation importante et reste pessimiste pour les prochains semestres, « ce phénomène va se poursuivre ».

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