Avec Plateform Plus, Red Hat ajoute la brique DevSecOps à OpenShift

La dernière version d’ OpenShift de Red Hat apporte une meilleure sécurisation et gestion de leurs clusters Kubernetes dans des environnements variés. Des efforts pour aller vers un modèle DevSecOps.

Lors du Red Hat Summit virtuel organisé du 27 au 28 avril, l’éditeur a annoncé une option pour sa plate-forme de conteneurs OpenShift. Appelée Platform Plus, elle a pour vocation de sécuriser et de gérer plus facilement les clusters Kubernetes, quel que soit l’environnement dans lequel ils fonctionnent. Lors de sa keynote, Arvind Krishna, CEO d’IBM, maison mère de Red Hat, a déclaré que la cybersécurité était le « problème de la décennie » pour l’IT d’entreprise. « Avec Platform Plus, Red Hat se renforce dans les domaines de l’observabilité et de la sécurité », a-t-il ajouté.

Parmi les fonctionnalités d’OpenShift Platform Plus, on peut citer :

– Red Hat Advanced Cluster Security for Kubernetes : cette fonctionnalité, qui s’appuie sur la technologie acquise avec le rachat du fournisseur spécialisé StackRox plus tôt cette année, renforce la sécurité de l’infrastructure et des charges de travail tout au long du cycle de vie des applications.

– Red Hat Advanced Cluster Management for Kubernetes : cette fonctionnalité améliore la visibilité, la gestion et le contrôle de bout en bout des clusters Kubernetes dans les environnements hybrides et multiclouds.

– Red Hat Quay : ce registre de conteneurs global, évolutif et sécurisé permet de disposer d’un pipeline de construction cohérent qui s’étend sur les infrastructures.

Une aide pour atteindre le DevSecOps

« Ce produit met davantage l’accent sur la sécurité et l’activation multicloud », a déclaré Arun Chandrasekaran, analyste chez Gartner. « La sécurité reste un enjeu primordial pour les responsables de plates-formes et les DSI dans le domaine des conteneurs, car ils veulent disposer de plus de sécurité et de contrôles plus automatisés dans leurs environnements de construction et d’exécution. Étant donné le dynamisme et la nature éphémère des charges de travail conteneurisées, il n’est pas possible considérer la sécurité après coup dans le monde des conteneurs. Celle-ci doit être étroitement intégrée dans le flux de travail DevOps, que l’on appelle aussi DevSecOps ».

Selon nos constatations, Red Hat propose désormais trois versions d’OpenShift autogérées : le moteur Kubernetes Engine de base, la plateforme de conteneur et, désormais Platform Plus. Red Hat propose également quatre options de gestion de Kubernetes, hébergées sur Microsoft Azure, AWS, IBM Cloud et OpenShift Dedicated, lequel peut être lui-même hébergé sur AWS ou Google Cloud. Étant donné que de plus en plus d’entreprises réalisent que la gestion de Kubernetes est compliquée, les fournisseurs de cloud cherchent à rivaliser sur la simplicité, les fonctionnalités et le choix. Selon le rapport « 2021 State of Cloud » de Flexera, 30 % des entreprises interrogées utilisent déjà OpenShift d’une manière ou d’une autre, ce qui en fait la quatrième option gérée la plus populaire derrière les trois grands fournisseurs de cloud.

La disponibilité générale de Platform Plus est prévue pour le deuxième trimestre 2021, très probablement en mai. Par rapport à l’OpenShift Container Platform existant, Platform Plus implique un coût supplémentaire, mas des réductions devraient s’appliquer pour les offres groupées.

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