Datadog attire sans peine à sa 1ere convention Dash

Les outils de monitoring et de gestion de la performance applicative (APM) font peau neuve pour travailler avec les architectures microservices portées par les containers et le cloud. Si des acteurs traditionnels ont du mal à prendre le pli, des start-ups comme Datadog ou Sysdig ont été créées pour répondre à cette problématique. Et, nous étions à New York cette semaine pour la convention Dash du premier.

Charly Fontaine, ingénieur logiciel chez Datadog a animé une des ateliers consacrés à Kubernetes et AWS. (Crédit S.L)

En direct de New York Pour sa première convention utilisateurs baptisée Dash (les 11 et 12 juillet), Datadog a choisi de s’installer dans les locaux du Spring Studio, dans le Sud de Manhattan. Pas très loin de son siège social sur la 8ème Avenue. La start-up fondée par Olivier Pomel et Alexis Lê-Quôc – et qui a levé près de 148 millions de dollars – a toutefois été victime de son succès avec énormément de monde le premier jour. Les participants patientaient dans la rue pour entrer et ont essayé de participer à des ateliers techniques – également bondés – organisés avec les partenaires de l’événement : AWS, Chef ou encore IBM. Le monitoring et l’automatisation des tâches hébergés dans un cloud sont aujourd’hui devenus primordiales pour un grand nombre d’entreprises. Particulièrement assidus, les développeurs et administrateurs systèmes – « nous sommes des responsables d’exploitation qui testont en production » m’a confié un des inscrits participants aux workshopsse glissaient d’un atelier à l’autre durant la première journée.

Les outils de monitoring classique sont aujourd’hui dépassés par le rythme imposé par les containers qui se créent et disparaissent très vite avec les routines d’automatisation. Et il n’est plus seulement nécessaire de contrôler ce qui se passe au niveau des containers, mais également niveau des applications encapsulées dans les containers ou les pods de containers. Pour améliorer le monitoring des conteneurs gérés par les différentes intégrations de Kubernetes, Datadog mise sur son outil Container Map, qui permet aux opérateurs de voir chaque conteneur à un moment donné, de les organiser en groupes en fonction des étiquettes, et d’effectuer une analyse descendante pour voir ce qui se passe à l’intérieur de chaque conteneur. La start-up utilise des étiquettes et des métadonnées pour améliorer la granularité des informations remontées : identification des différentes parties des conteneurs et analyse des relations entre les conteneurs et l’infrastructure sous-jacente. Cet outil va même analyser le code et les défaillances de l’application.

La queue était beaucoup plus longue que sur cette photo à l’ouverture de la conférence Dash de Datadog à New York, les 11 et 12 juillet. (Crédit S.L.)

Si Datadog vient compléter les fonctionnalités de Kunernetes afin de s’assurer que les containers se comportent correctement et surtout comprendre ce qui dysfonctionne au niveau de la répartition de la charge ou des liens afin de réagir rapidement et limiter les dégats en production. Datadog n’est pas le seul sur ce créneau. Sysdig, mais également AppDynamics qui s’ouvre aux microservices, vont dans le même sens. Un marché porteur si l’on en croit le nombre de participants à cette première convention de Datadog. L’objectif annoncé était de 1 000 personnes selon le responsable de la communication de la start-up Martin Bergman. Nul doute que l’objectif sera largement dépassé cette année.

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