En France, 53% des informaticiens font des heures sup’ non payées

Plus de la moitié des salariés français de l’informatique et des télécoms affirment réaliser régulièrement des heures supplémentaires non rémunérées, indique un étude européenne réalisée par ADP. 22% d’entre eux travailleraient même plus de 10 heures sans aucune contrepartie financière.

Plus d’un informaticien sur deux ne perçoit aucune heure supplémentaire en France, selon une étude européenne réalisée par ADP. (Crédit : Pixabay)

En France, le nombre d’heures supplémentaires non payées s’observe de façon significative dans le secteur du numérique. C’est ce qu’indique le groupe de gestion du capital humain ADP (Automatic Data Processing) dans son quatrième rapport annuel Workforce View réalisé auprès de 10 585 salariés en Europe, dont 1 410 en France. Selon les résultats, 53% des salariés français du numérique indiquent réaliser au moins cinq heures de travail supplémentaires non rémunérées. La tendance est également courante pour les salariés du bâtiment où 59% déclarent travailler le même nombre d’heures sans être rétribués. De plus, 22% de ceux travaillant dans l’informatique et les télécommunications affirment travailler régulièrement plus de 10 heures supplémentaires hebdomadaires, sans aucune contrepartie financière.

Cette tendance à produire plus pour le même tarif se vérifie aussi chez les 25-34 ans. Sur cette tranche d’âge, 16% des salariés interrogés déclarent effectuer, en dehors de leur temps réglementaire de travail, plus de dix heures non rétribuées contre 7 % pour la génération Z (16 à 24 ans). Sur le plan des régions, c’est le Sud-Est qui affiche le plus important volume d’heures supplémentaires non payées alors que le Sud-Ouest totalise le moins d’heures supplémentaires non rétribuées.

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