En télétravail, la sphère privée augmente le risque de d’intrusion

La sécurité est un élément de fragilité du télétravail et une étude OnePoll pour OneLogin révèle de bien mauvaises pratiques.

Le télétravail nécessite d’adopter de bonnes pratiques en matière de cybersécurité

Qu’il s’agisse d’un poste de travail de l’entreprise emmené chez soi ou bien d’accéder au SI à partir d’un terminal personnel, le télétravail suppose de respecter des bonnes pratiques en matière de cybersécurité, faute de quoi il met en danger le système d’information. Or, selon une étude menée par OnePoll sur la commande de l’éditeur OneLogin auprès de télétravailleurs, on en est très loin, spécialement aux Etats-Unis mais la France est loin d’être bonne élève. C’est d’autant plus gênant que la majorité des répondants jugent que la pratique du télétravail va se développer : 73 % des Français, 50% des Américains, 60% des Britanniques et 67% des Allemands.

Ainsi, par exemple, 17,4% des répondants dans le monde, tous télétravailleurs, ont partagé le mot de passe de leur ordinateur professionnel avec leur épouse ou leurs enfants, exposant ainsi les données de leur entreprise à un risque d’intrusion ou l’installation de logiciels malicieux ou inappropriés. 36 % des répondants, 56 % en France, n’ont pas changé le mot de passe de leur réseau Wi-Fi domestique depuis plus d’un an. Les ordinateurs s’y connectant sans précaution risquent donc une intrusion. A l’inverse, les Américains sont majoritaires (63%) à l’avoir changé les six derniers mois.

Mais les Américains sont trois fois plus à se rendre sur des sites pour adultes avec leur ordinateur professionnel que les Français. De la même façon, 45 % des Américains ont utilisé leur compte Zoom professionnel pour communiquer avec leurs amis et leur famille contre 35% des français, 23% des allemands et 22% des britanniques.

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