Encore quelques points de tension entre grands groupes et start-ups

Les baromètres se suivent mais ne se ressemblent pas. Le millésime 2019 de la relation entre les start-ups et les grands groupes réalisé par le Village by CA montre que les jeunes pousses sont de plus en plus exigeantes sur certains critères et que les grandes entreprises mûrissent face à cette relation. Reste quelques points de tension à résoudre.

Atef Fathallah, head of innovation chez Christian Louboutin, et Jade Francine, co-fondatrice de la start-up WeMaintain, ont commenté les résultats du baromètre des relations entre start-ups et grands groupes mené par le Village by CA. (Photo : JC, CIO)

Mené depuis 3 ans par le Village by CA en partenariat avec Capgemini, le baromètre de la relation entre les start-ups et les grands groupes est riche d’enseignement pour son millésime 2019. Interrogeant 61 représentants de grands groupes et 98 représentants de start-ups, l’accélérateur scrute trois critères essentiels à cette relation : rapidité, simplicité et bienveillance.

Une célérité plus mature, mais encore faillible

Sur le premier critère, « l’année 2019 est un tournant », constate Seddik Jamai, expert digital banking, Fintech et innovation chez Capgemini. « Les start-ups sont plus exigeantes vis-à-vis des grands groupes qu’avant autour de trois éléments : la rapidité dans les premiers contacts, les délais de paiement et de l’exécution », ajoute le spécialiste. Le moindre décalage sur ces différents éléments est « une question de vie ou de mort ». Ainsi, sur le délai de paiement, 80% des jeunes pousses le considèrent comme lent, voire très lent. Les entreprises sont plus mesurées en percevant une amélioration sur ce sujet (55% contre 36% en 2018).

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