La Fondation Openstack devient l’Open Infrastructure Foundation

Devenue l’Open Infrastructure Foundation, OIF, l’organisation qui héberge le projet Openstack compte trois autres membres Platinum, Ant Group, Wind River et FiberHome, et accueille le projet Magma, plateforme de réseau mobile extensible développée par Facebook.

L’OIF chapeaute entre autres les projets Airship, Kata Containers, Openstack, StarlingX et Zuul, et continue à se concentrer sur des environnements de production, notamment autour de l’IA, la 5G et l’edge computing. (Crédit : OIF)

La fondation Openstack change de nom et devient l’Open Infrastructure Foundation (OIF) pour mettre en avant l’expansion de sa mission sur le marché de l’infrastructure ouverte évalué à 20 milliards de dollars en 2023 (*). Elle réunit le soutien de plus de 60 membres fondateurs avec l’arrivée d’Ant Group, filiale de paiement en ligne d’Alibaba, et de Wind River, spécialiste des systèmes embarqués, tous deux membres Platinum aux côtés de AT&T, Ericsson, FiberHome (précédemment membre Gold), Huawei, Red Hat et Tencent.

En dehors de la plateforme d’infrastructure cloud Openstack, dont la version Victoria (22ème) vient d’être présentée, l’OIF héberge des projets tels que Airship, Kata Containers, OpenInfra Labs (projet pilote depuis quelques mois), StarlingX et Zuul. Parmi les trois nouveaux membres Platinum de l’OIF, Ant Group contribue en particulier au projet Kata Containers qu’il fait fonctionner en production sur des milliers de noeuds et plus de 10 000 coeurs, souligne l’OIF. Wind River a fourni avec Intel le code initial de StarlingX et il continue à participer au projet et à sa commercialisation. Sous l’égide de l’OIF, il poursuit ses efforts dans l’IA, le machine learning, la virtualisation edge et les technologies cloud natives. Quant à FiberHome, il est également investi sur StarlingX, ainsi que sur OpenStack.

L’OIF accueille Magma, coeur de réseau mobile extensible

L’Open Infrastructure Foundation annonce maintenant la prise en charge du projet Magma, plateforme développée par Facebook qui fournit aux opérateurs réseaux un coeur de réseau mobile flexible et extensible. Le projet pilote OpenInfra Labs réunit de son côté une communauté de fournisseurs d’infrastructure et d’opérateurs qui intègrent et optimisent des projets open source dans des environnements de production et publient des piles complètes et reproductibles pour les charges de travail existantes et émergentes. OpenInfra Labs s’appuie sur un premier cas d’utilisation, celui du Mass Open Cloud (Massachusetts Open Cloud ou MOC), consortium d’universités du Nord Est des Etats-Unis qui partage des ressources IT, des jeux de données et des pratiques opérationnelles. L’objectif principal du projet est de fournir des outils open source pour exploiter les technologies cloud, de containers, AI, de machine learning et de edge computing de façon répétée et prédictible. 

L’Open Infrastructure Foundation, telle qu’elle se présente maintenant, revendique le soutien de plus de 100 000 membres venant de 187 pays. Mark Collier, directeur de l’exploitation de l’OIF, rappelle dans un communiqué la croissance accélérée du développement open source au cours des dix dernières années qui conduit aujourd’hui 99% des entreprises à utiliser des composants open source dans leur code, selon le rapport 2020 de Synopsis.

(*) Selon les chiffres de 451 Research et Gartner.

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