La RATP se développe agilement avec Pithagore

A la RATP, le développement agile s’est imposé pour Pithagore malgré des normes strictes pré-établies, cela à cause de la complexité du projet.

Marc Lhuillier, responsable d’équipe pilotage des chantiers et des incidents, a dû garantir l’adaptation des process aux différents métiers. (Crédit Photo : RATP)

La Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP) est, certes, opérateur de transport mais aussi gestionnaire d’infrastructures, en particulier d’un triple réseau ferré (métro, RER, tramway). Chaque réseau ferré dispose de normes extrêmement strictes pour sa construction, les circulations, la maintenance, etc. Ces normes sont bien connues et maîtrisées, portant sur des éléments tels que les voies, la distribution d’énergie, la signalisation et les espaces annexes (quais, escalators…). Pour assurer la maintenance et l’évolution des réseaux ferrés d’une part au quotidien (outils ad hoc), d’autre part sur le long terme (le plus souvent sous Excel ou sur papier), la RATP disposait d’outils épars et en voie d’obsolescence. En 2015, il a été décidé d’unifier tous ces outils dans un nouveau programme baptisé Pithagore, lancé effectivement en 2016. Depuis deux ans, les différents lots sont mis en production avec régularité, l’ensemble du périmètre prévu devant être couvert d’ici fin 2020 « en respectant délais et budgets prévus » comme le souligne Marc Lhuillier, responsable d’équipe pilotage des chantiers et des incidents depuis 2018.

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