Une variante du ver Stuxnet plus sophistiquée et dangereuse a ciblé l’infrastructure réseau de l’Iran. L’agence de la défense civile de ce pays ne s’est pas étendue sur d’éventuels dégâts.
La centrale nucléaire de Bouchehr, en Iran, a été mise en service en septembre 2011. (crédit : D.R.)
Prises pour cible depuis le début des années 2010, les infrastructures réseaux et informatiques de l’Iran viennent encore d’être attaquées. Mais cette fois, le niveau de dangerosité de la cybermenace a été bien plus élevé que celle du ver – pourtant déjà bien virulent – Stuxnet. « L’infrastructure iranienne et les réseaux stratégiques ont été attaqués ces derniers jours par un virus informatique similaire à Stuxnet mais plus violent, plus avancé et plus sophistiqué », a indiqué la chaine de télévision israélienne Hadashot TV, relayée par The Times of Isräel.
« Nous avons récemment découvert une nouvelle génération de Stuxnet composée de plusieurs parties et essayant d’entrer dans nos systèmes », a confirmé Gholamreza Jalali, directeur de l’agence de défense civile iranienne sans toutefois fournir de détails sur les conséquences et dégâts de cette intrusion informatique. « «Face aux pratiques complexes de l’ennemi, notre défense civile devrait faire face à l’infiltration par une action scientifique, précise et à jour…», a de son côté déclaré l’ayatollah Khamenei, guide suprême de la révolution islamique en Iran.
Cet événement intervient quelques heures après qu’un attentat visant le parti d’opposition arabe au Danemark ait été déjoué et la découverte par un officiel de l’armée iranienne de la mise sur écoute du téléphone portable du président iranien Hassan Rouhani.