MongoDB met Atlas au diapason du serverless

Le spécialiste des bases de données NoSQL MongoDB adopte le modèle serverless pour sa solution de DBaaS Atlas. Par ailleurs, l’éditeur a annoncé des évolutions dans la version 5.0 de son offre principale.

De plus en plus d’éditeurs lorgnent sur le serverless. Loin d’être sans serveur, cette architecture cloud permet aux fournisseurs d’allouer dynamiquement les ressources de calcul et de stockage nécessaires à l’exécution d’une fonction particulière. Ainsi les développeurs n’ont plus à provisionner ou à gérer leurs propres serveurs et ils ne paient que lorsque leurs fonctions sont exécutées. MongoDB vient de sauter le pas en annonçant la disponibilité de son offre Atlas (DBaaS) en mode serverless.

« Nous voulons que les développeurs puissent créer des applications MongoDB sans avoir à penser à l’infrastructure de la base de données ou la gestion des capacités », écrit Mark Poter, directeur technique de MongoDB dans un billet de blog. « Avec les instances serverless sur Atlas disponibles dés maintenant en avant-première, vous pourrez obtenir automatiquement les ressources nécessaires en fonction de la demande de votre charge de travail ». Concrètement, lors du lancement du service, il vous sera demandé dans quelle région vous souhaitez héberger vos données et le choix du fournisseur cloud (AWS, Google Cloud ou Azure). MongoDB créera alors un point d’accès à la base de données qui s’adaptera dynamiquement et le paiement se fera en fonction des lectures et des écritures.

Des mises à jour pour MongoDB 5.0

L’éditeur a profité de son annonce sur le serverless pour présenter la version 5.0 de sa base de données NoSQL. Elle comprend plusieurs évolutions comme :

– Le support natif des données de séries chronologiques : les collections de séries chronologiques, l’indexation en cluster et les fonctions de fenêtrage ont été ajoutées à MongoDB 5.0. En arrière-plan, l’éditeur optimise automatiquement les schémas pour une efficacité de stockage élevée, des requêtes à faible latence et des analyses en temps réel. A noter également que les développeurs peuvent faire cohabiter d’autres données d’entreprise avec les collections de séries chronologiques et de les interroger à l’aide d’une API unique.

– API sous version et resharding live : MongoDB ajoute une API sous version pour dissocier le cycle de vie de l’application et de celui de la base de données. Les développeurs n’auront pas à craindre des modifications non compatibles à chaque qu’ils changent de version. L’éditeur ajoute aussi le resharding live qui permet de modifier la clé du shard (partitionnement des données) sans temps d’arrêt.

– Des fonctions de confidentialité et de sécurité supplémentaires. MongoDB offre désormais un chiffrement au niveau du champ sur la partie client. Il sera possible de reconfigurer les filtres des audits de logs et d’appliquer des certificats x509 (format sur les certificats de clés) sans interruption de service.

– Amélioration des contrôles d’Ops Manager. Pour les clients de MongoDB Enterprise Advanced, le service Ops Manager peut désormais prendre en charge l’automatisation, la surveillance et la sauvegarde/restauration des déploiements de MongoDB 5.0, un démarrage rapide pour le déploiement de MongoDB dans Kubernetes et un assistant de migration pour pousser davantage de clients vers le service Atlas.

Autres annonces concernant MongoDB

L’éditeur a annoncé qu’il allait modifier la fréquence de publication des prochaines versions de la base de données, à partir de MongoDB 5.0. Désormais, il publiera des versions trimestrielles, qui donneront lieu à une version majeure une fois par an.

Parmi les autres annonces, citons une version bêta entièrement remaniée de l’environnement Shell, la possibilité de visualiser les données dans Atlas Data Lake et AWS S3 à l’aide de Charts, ainsi que des fonctionnalités de recherche plein texte natives dans Atlas, telles que la notation des fonctions et la possibilité de définir des collections de synonymes pour un index de recherche commun.

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