Pauline Blassel nommée secrétaire générale de l’Hadopi

Occupant jusqu’alors le poste de secrétaire générale déléguée de la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet, Pauline Blassel a été nommée secrétaire générale le 17 juillet 2018. Elle remplace à ce poste Jean-Michel Linois-Linkovskis qui passe contrôleur général de la Commission interministérielle de coordination des contrôles.

Pauline Blassel a notamment occupé le poste de secrétaire générale adjointe de l’Hadopi en janvier 2014. (crédit : Lionel Allorge / Creative Commons)

Engagé depuis quatre mois, le remaniement de la direction de la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) touche à sa fin. Après la nomination de Denis Rapone en mars 2018 en tant que président, c’est au tour du secrétariat général d’être renouvelé. Occupé jusqu’en juin par Jean-Michel Linois-Linkovskis, le poste de secrétaire général a été confié à Pauline Blassel qui était depuis le 1er février 2017 secrétaire générale déléguée. M. Linois-Linkovski devient quant à lui contrôleur général de la Commission interministérielle de coordination des contrôles (CICC).

Avant d’être nommée le 17 juillet 2018 secrétaire générale de l’Hadopi, Pauline Blassel a notamment été en charge des affaires administratives et financières de cette institution en 2013 avant d’en être nommée secrétaire générale adjointe en janvier 2014. Elle est précédemment intervenue sur des fonctions Internet dans le cadre des équipes rattachées à la Présidence de la république en 2008 avant de devenir en 2012 coordinatrice de son département Recherche, Etudes et Veille. Pauline Blassel est diplômée de l’Ecole Centrale avec une spécialisation en mathématiques et décision.

Du téléchargement au streaming de contenus

Les nominations de Denis Rapone et de Pauline Blassel interviennent dans le cadre du renouvellement de la direction de l’Hadopi et de l’évolution de cette structure. Au-delà d’une efficacité toute relative sur la chasse aux pirates (plus d’1,6 million d’e-mails d’avertissement, 2 500 constats de négligence caractérisée, 100 jugements de contravention et 9 jugements de délit) l’institution devrait étendre son action pour débusquer les internautes fraudeurs consommant illégalement des contenus (vidéos, musiques…) streamés et plus seulement téléchargés. La bataille s’annonce rude.

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