Telex: 178 Tbps sur Internet, Facebook France règle 106 M€ au fisc, L’université de l’Utah paie une rançon

L’équipe de Lidia Galdino avec Xtera et KDDI Research ont battu le record de débit à 178 Tbps. (Crédit Photo : UCL)

178 Tbps sur Internet. Le record du monde de débit sur Internet est tombé en le propulsant à 178 000 Gbps. Cet exploit a été réalisé à l’University College de Londres, par l’équipe du Dr Lidia Galdino, en partenariat avec Xtera et KDDI Research. Pour aboutir à ce résultat, les experts ont utilisé des ondes plus larges notamment la bande 16,8 THz sur système optique. En comparaison, nos systèmes actuels offrent une bande passante de 4,5 THz, et la bande passante de 9 THz vient d’arriver. Le précédent record était détenu par des chercheurs australiens en mai dernier avec 44,2 Tbps. A 178 Tbps, l’ensemble du catalogue de Netflix est téléchargeable en 1 seconde.

– Facebook France règle 106 M€ au fisc. Selon nos confrères de Capital, le réseau social a conclu un accord avec l’administration fiscale française pour régler les impôts non payés par l’entreprise entre 2009 et 2018, plus 22 M€ de pénalités. Le litige remonte à plus de huit ans au moment où Bercy s’était attaqué simultanément aux GAFA installés en France pour un redressement surprise. Facebook aura fini par céder, bon gré mal gré. Car d’après Capital, Facebook France affiche désormais une perte de 88 M€ et des capitaux propres à -70 M€ en 2019.

– L’université de l’Utah paie 457 000 $ après une cyberattaque. Mi-juillet, l’établissement a été victime d’un ransomware rendant les serveurs de la faculté de Social and Behavior Science inaccessibles. Des données personnelles d’étudiants et employés de la fac ont été compromises, mais aucun système informatique central de l’université. Après avoir isolé le serveur de la faculté du reste du réseau et restauré ce qui était possible de récupérer en back-up, l’université a fait appel à un assureur spécialisé dans ces risques pour payer la rançon « afin d’assurer que les informations ne soient pas publiées sur internet », indique le campus dans un communiqué. Ce sont ainsi 457 059,24 $ qui ont été dépensé pour déchiffrer les données bloquées par les pirates. « Aucun frais de scolarité, aucune bourse, aucun don, aucun fonds de l’État ou du contribuable n’a été utilisé pour payer la rançon » assure l’université. Aujourd’hui, les serveurs de la faculté touchée sont de nouveau en service et l’établissement à indiqué avoir investi davantage dans sa cybersécurité.

chevron_left
chevron_right