Telex: Qualcomm rachète Nuvia, Visa doit renoncer à la fintech Plaid, Dropbox sabre sa masse salariale

– Qualcomm rachète Nuvia 1,4 Md$. Fondée par des anciens dirigeants d’Apple, la start-up Nuvia spécialisée dans la conception de puces dédiées notamment au segment du calcul haute performance tombe entre les mains de la firme américaine. Après avoir levé dans le cadre d’un second tour de table 240 millions de dollars, la société change ainsi d’échelle. « Nous sommes ravis de rejoindre Qualcomm, ce qui représente une opportunité de remplir notre mission de réinventer la conception du silicium et de créer ensemble une nouvelle classe de plates-formes de calcul haute performance », a tweeté la société. Ce rachat, effectué pour 1,4 milliard de dollars, doit notamment permettre à Qualcomm de fournir des améliorations processeur en termes de performance et d’efficience énergétique utiles avec l’essor de la 5G.

– Visa doit renoncer à la fintech Plaid. En janvier 2020, le géant américain du paiement annonçait débourser 5,3 Md$ pour racheter la fintech basée à San Francisco. Créée en 2013, celle-ci développe une plateforme PSD2 agrégeant les données de connexion des internautes à des services bancaires et financiers de façon sécurisée. Un an plus tard, Visa abandonne cette opération de fusion à la suite d’un procès antitrust engagé par le département de la Justice américaine le 5 novembre pour empêcher ce rapprochement. Ce dernier conduirait en effet à éliminer du marché le concurrent que représente Plaid pour Visa. Le DoJ estime que la transaction aurait permis à Visa de le faire avant que la fintech n’ait eu la possibilité de réussir pleinement, ce qui aurait entraîné en fait le renforcement de son monopole. En 2019, Plaid a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 100 M$ quand Visa engrangeait environ 23 milliards de dollars.

– Dropbox sabre sa masse salariale. L’annonce est rude pour les employés du spécialiste en solutions de sauvegarde et partage collaboratif Dropbox. L’éditeur a annoncé dans un document financier se séparer de 11% de sa masse salariale, soit près de 320 postes concernés. Suite à cette annonce, le titre de Dropbox a chuté de 4,5% en bourse. « Les mesures que nous prenons aujourd’hui sont douloureuses, mais nécessaires », a déclaré le CEO de Dropbox, Drew Houston, dans une note de service mercredi. « Il est clair que nous devons apporter des changements afin de créer une entreprise saine et prospère pour l’avenir ». Cette annonce a de quoi surprendre : alors que des entreprises comme Zoom on profité à plein du boom du télétravail et des services collaboratifs à distance, Dropbox n’a semble-t-il pas atteint ses objectifs. Par ailleurs Drew Houston s’était engagé à préserver l’emploi jusqu’en 2020, malheureusement pas au-delà et on comprend pourquoi aujourd’hui.

chevron_left
chevron_right