Test Adata Falcon NVMe 1 To : encore trop cher en Europe

Bien qu’il soit lent en écriture selon les normes NVMe, l’Adata Falcon 1 To peut s’avérer un bon compagnon au quotidien.

En Europe, les tarifs du Falcon d’Adata ne sont pas encore très intéressants, mais les choses pourraient évoluer rapidement. (crédit : Adata)

Si l’écriture n’est pas aussi rapide que d’autres cartes M.2 NVMe, le Falcon Adata 1 To (PCIe 3.0 seulement), que nous avons testé, assure au quotidien. Fournisseur OEM taiwainais, Adata s’intéresse également au marché grand public. En Europe, son prix est toutefois trop proche de fournisseurs bien connus comme Samsung : 140€ HT pour le Samsung 970 EVO Plus 1 To ( PCIe 4.0) et 178€ HT pour l’Adata Falcon 1To (tarifs sur amazon.de). Nous ne le recommandons donc pas aux professionnels ou pour des charges de travail lourdes, mais si les prix baissent l’achat peut devenir intéressant. Le facteur de forme M.2 2280 (22 mm de large, 80 mm de long) du Falcon est disponible dans d’autres capacités: 256 Go ( 46 $ sur Newegg et 62 HT sur Amazon.de), 512 Go (70 $ sur Newegg, mais 100€ HT sur Amazon.de) et 2 To ( 264,47 $ sur Newegg ). 

Spécifications

Le taïwanais Adata équipe en standard sa carte flash d’un dissipateur thermique. Un point intéressant avec une carte mère milieu de gamme, mais inutile avec un modèle bien doté. Rappelons que les cartes M.2 avec un grosse capacité (2 ou 4 To) chauffent vraiment beaucoup et qu’une carte mère adaptée est nécessaire pour éviter les baisses de performances (throttling) de ce composant clef. Dans les configurations récentes, ce dernier accueille aujourd’hui le système d’exploitation et les applications les plus lourdes nécessitant un échange de données constant.

 

Les performances de lecture sont bonnes et celles en écriture stables, tant que le cache SLC n’est pas épuisé. (crédit : Adata)

Le Falcon utilise un contrôleur Realtek RTS5762DL pour mélanger les données dans et hors de la NAND 96 couches empilées / couches / 3D TLC (cellule à trois niveaux / 3 bits). Le fournisseur annonce un TBW (TeraBytes Written) de 150 To pour 256 Go de capacité et assure une garantie complète de cinq ans. C’est une cote TBW plutôt faible, mais trois ans de garantie de plus que certains.

Comme les composants de presque tous les SSD (et de nombreux produits préfabriqués) proviennent des mêmes usines, les cotes TBW et la garantie sont largement dictées par des préoccupations juridiques et financières. Fondamentalement, plus le lecteur est bon marché, moins la garantie est élevée. Notez que la défaillance des SSD dans les PC et les serveurs s’avèrent très rare, de sorte que la garantie n’est pas aussi importante qu’avec les disques durs. 

Performances

Nous avons indiqué au début de cet article nos impressions quant aux performances globales de ce SSD NVMe : rapide en lecture et lent en écriture. Cependant, bien que l’écriture du Falcon soit un peu paresseux selon CrystalDiskMark 6, elle n’est pas particulièrement lente dans le monde réel. Une partie de la raison de la notation d’écriture lente est qu’il n’y a pas de cache DRAM pour doper cette opération avec de plus petits lots de données.

 

CrystalDiskMark 6 a évalué le Falcon comme excellent en lecture, mais moyen en écriture. Les barres plus longues sont meilleures.

Comme vous pouvez le voir ci-dessous, l’Adata Falcon s’est avéré un lecteur bien équilibré en ce qui concerne nos tests de transfert de 48 Go dans le monde réel. Pas aussi rapide que certains, mais plus rapide que le P2 de Crucial.

 

Bien qu’il soit à égalité avec le Kingston KC2500 ou le Samsung 970 EVO Plus, les performances de transfert dans le monde réel du Falcon de 1 To étaient justes correctes. Les barres plus courtes sont meilleures.

Le Falcon a échoué au test d’écriture de 450 Go présenté ci-dessous, mais ce n’est pas tragique. Notez que les capacités plus petites de 256 Go et 512 Go seront vraiment à la peine en raison de la réduction du cache SLC disponible.

 

Le Falcon a manqué de cache durant 70% de la durée de cette opération écriture, mais a quand même fourni un temps décent. (Les barres plus courtes sont préférables.) Les capacités de 256 Go et 512 Go seront à court de cache plus tôt et prendront plus de temps pour la même opération.

Sur la capture ci-dessous, le Falcon est bon lorsqu’il a suffisamment de cache, mais il passe à très lent (250 Mo / s) lorsqu’elle s’épuise. Cela signifie que les petites cartes de 256 Go et 512 Go avec des caches SLC plus petits ralentiront plus tôt et prendront plus de temps lors de l’écriture de fichiers volumineux.

Notez également qu’à mesure que n’importe quel lecteur se remplit, il y a moins de NAND disponibles à traiter comme cache, et on constate alors la même baisse de performances.

 

Le Falcon attribue un peu de flash TLC pour une utilisation en tant que SLC lorsqu’elle est disponible. Cependant, les performances d’écriture souffrent énormément lorsqu’elle est épuisée. Cela ne devrait pas arriver souvent avec les modèles 1 To et 2 To, mais c’est un problème avec les capacités de 256 Go / 512 Go.

Pour les utilisateurs peu exigeants

Si vous n’êtes pas du genre à écrire souvent de grandes quantités de données, le Falcon est une option intéressante, mais si utilisez déjà une carte mère avec une interface M.2 PCI 4.0, certains modèles à un prix proche sont recommandés : le Samsung 970 EVO Plus ou le Sabrent Rocket.

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