Le Strasbourgeois Hypno VR lève 700 000 € en amorçage

En réunissant 700 000 € de fonds, Hypno VR, une jeune pousse fondée par deux médecins strasbourgeois, va pouvoir commercialiser son dispositif médical d’hypno-sédation en réalité virtuelle auprès de médecins et d’établissements de soins dès septembre 2018.

En développant Hypno VR, Denis Graff (à gauche), Chloé Chauvin et Nicolas Schaettel ont démontré la faisabilité de l’hypnose médicale grâce à la réalité virtuelle. Crédit. Hypno VR

Hypno VR est une start-up alsacienne qui développe des solutions d’hypnose médicale basées sur la réalité virtuelle (VR) pour une meilleure gestion de la douleur et du stress. Ses fondateurs Denis Graff et Chloé Chauvin deux médecins anesthésistes et hypno praticiens ont eu recours à cette technologie pour concevoir une solution capable d’induire et de maintenir un état d’hypnose au cours d’une procédure chirurgicale. En octobre 2016, ils décident de créer leur société et sont rejoints par Nicolas Schaettel qui apporte à l’entreprise 15 ans d’expérience commerciale et technologique. Pour donner un élan à son développement, la jeune pousse vient d’obtenir 700 000 euros de fonds d’amorçage. Cette opération a été emmenée par Guillaume Richard, fondateur et PDG de Oui Care, Daniel Caille, président de Vivalto Santé Holding, et La Javaness, un accélérateur de start-ups spécialisé en IA. Ont également souscrit à ce tour de table, Bpifrance ainsi que plusieurs business angels.

Le financement, une combinaison d’investissement en capital et en industrie, va permettre à HypnoVR de commercialiser son offre dès septembre 2018 et de renforcer ses équipes commerciales et marketing. Compatibles avec les systèmes Oculus Rift et Samsung Gear, le dispositif associe une ambiance sonore et visuelle spatialisée à des compositions musicales créées selon le principe de la musicothérapie et à des textes hypnotiques, variant selon l’indication médicale traitée. Cette technologie, pour laquelle un marquage CE de dispositif médical de classe 1 est en cours d’obtention, dispose déjà d’applications en chirurgie pédiatrique, en gastroentérologie, en gynécologie et en chirurgie dentaire. L’entreprise incubée à Semia est également soutenue par la Région Grand Est et le pôle de compétitivité Alsace BioValley.

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