Les résultats de Computacenter en recul au 3e trimestre 2018

Le recul de 3% du chiffre d’affaires du groupe de distribution et de services IT Computacenter au troisième trimestre 2018 s’explique en grand partie par une base de comparaison défavorable avec le troisième trimestre 2017.

En France, Computacenter a engrangé 136,4 M€ de chiffre d’affaires au troisième trimestre 2018. (Crédit : D.R.)

A première vue, le groupe de distribution britannique Computacenter a clos le troisième trimestre 2018 sur des résultats décevants. Son chiffre d’affaires a reculé de 3% à 900 M£ (1,03 M€) par rapport à la même période l’an passé, du fait d’une baisse de 5% dans la distribution non compensée par la hausse d’1% de la branche services. Pour apprécier la performance de l’entreprise à sa juste valeur, il faut néanmoins tenir compte du fait que ses facturations s’étaient envolées de 20% au troisième trimestre 2017. Sa piètre performance du troisième trimestre de cette année s’explique donc en bonne partie par une base de comparaison défavorable.

Le phénomène est même plus marqué pour la filiale hexagonale. Ses revenus ont baissé d’1% dans les services et de 8% dans la distribution. Finalement, les facturations globales de Computacenter France se sont ainsi contractées de 6% à 136,4 M€. Cela ne s’avère pas être une contre-performance, si l’on considère que les facturations que la société avait réalisées l’an dernier à la même période avaient bondi de 34% en monnaie constante. Également exposée à une base de comparaison défavorable, Computacenter Allemagne est néanmoins parvenue à maintenir un chiffre d’affaires en croissance (+1% à 517 M€) au troisième trimestre 2018.

Le Brexit pèse sur l’activité Outre-Manche

Finalement, c’est sur son marché domestique que le groupe a le plus souffert, sans pour autant pouvoir se prévaloir des mêmes raisons qu’en France et en Allemagne. Outre-Manche, le chiffre d’affaires de l’entreprise s’est en effet replié de 9% alors qu’il n’avait connu qu’une progression de 8% au troisième trimestre 2017. L’incertitude que fait peser le Brexit sur le marché britannique est une piste d’explication très vraisemblable.

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