Pour raison de santé, Sid Sijbrandij, co-fondateur et CEO de Gitlab a cédé sa place Bill Staples. Il reste toutefois dans l’entreprise en devenant président exécutif du conseil d’administration.
Occupant le poste de CEO, le co-fondateur de Gitlab Sid Sijbrandij se retire et devient président exécutif du conseil d’administration. « Lors de la conférence téléphonique sur les résultats d’aujourd’hui, j’ai annoncé ma transition de Gitlab à la présidence exécutive du conseil d’administration. Je souhaite disposer de plus de temps pour me consacrer à mon traitement contre le cancer et à ma santé. Mes traitements se déroulent bien, mon cancer ne s’est pas métastasé et je m’efforce de me rétablir complètement », a expliqué Sid Sijbrandij. Pour prendre la relève au poste de CEO de Gitlab, Bill Staples, ancien CEO de New Relic de mai 2021 à décembre 2023. Son arrivée n’avait jusqu’alors pas été officiellement annoncée par Gitlab jusqu’à ce 5 décembre, mais un détour sur son profil Linkedin laisse penser que cela fait en réalité un an qu’il a rejoint le spécialiste en dépôt, partage, collaboration et sécurisation de code open source.
En parallèle, Gitlab a annoncé ses résultats financiers pour son 3e trimestre fiscal 2025, clôt le 31 octobre dernier. Le chiffre d’affaires est ressorti en hausse de 31 % à 196 M$ contre 149,7 M$ l’an dernier tandis que la perte opérationnelle (GAAP) s’est réduite à -28,7 M$ contre -40,3 M$ et le résultat net (GAAP) est ressorti à 29,6 M$ alors qu’il était fortement dans le rouge l’an passé à -285,2 M$. « La croissance à grande échelle de Gitlab témoigne de la demande d’une approche de plateforme pour le développement de logiciels », a déclaré Sid Sijbrandij, cofondateur et président exécutif du conseil d’administration de GitLab. « Notre plateforme DevSecOps de bout en bout répond au besoin de nos clients d’accélérer le rythme de développement des logiciels pour rester compétitifs, innover plus rapidement et livrer des logiciels de manière plus sécurisée. »
Pour son dernier trimestre 2025, l’éditeur s’attend à des revenus d’environ 205 M$ et à 753 M$ pour l’ensemble de son exercice.