Nokia prévoit 460 suppressions de postes en France d’ici 2020

Dans le cadre d’un plan d’économie mondial, Nokia envisage la suppression de 460 postes en France sur les 2 prochaines années.

Thierry Boisnon, président de Nokia en France, rappelle dans un communiqué que la maîtrise constante des coûts est vitale pour assurer la compétitivité de Nokia à long terme. (Crédit. D.R.)

A la suite de l’annonce en octobre dernier d’un plan d’économie mondial de 700 millions d’euros d’ici fin 2020, Nokia estime que le projet devrait entraîner la suppression de 460 emplois en France. « La plupart des groupes d’activités et des fonctions centrales devraient être impactées », précise le communiqué diffusé aujourd’hui par le fournisseur de solutions réseau, télécommunications et cybersécurité. La mise en oeuvre devrait se faire progressivement en 2019 et 2020, selon un calendrier propre à chaque groupe d’activités. Les activités R&D en France, ainsi que les trois filiales françaises – Nokia Bell Labs France, Alcatel Submarine Networks (ASN) et Radio Frequency Systems (RFS) – ne sont pas concernées par la réorganisation. La filiale Alcatel Lucent, qui est concernée par les suppressions d’effectifs, compte encore 4 136 salariés, l’effectif de Nokia en France étant de 5 516 personnes, a indiqué le groupe à l’Afp. Nokia a racheté Alcatel Lucent en avril 2015.

« Les réductions d’effectifs sont des décisions très difficiles à prendre, mais nous ferons tout notre possible pour soutenir nos salariés et les accompagner », a déclaré Thierry Boisnon, président de Nokia en France. « La détermination de Nokia de faire de la France un pilier de ses activités mondiales de recherche et développement demeure intacte. » En 2017, un plan social prévoyait déjà la suppression de 600 postes, mais le groupe avait dû rétro-pédaler et recruter de nouveaux profils dans le secteur R&D.

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