Office Depot va licencier et se réorienter vers les services IT

Après avoir réalisé que ses activités BtoB et services IT portaient davantage son activité que la partie retail, Office Depot annonce une réorganisation en ce sens. Elle ne sera pas sans conséquences puisque plus de 13 000 emplois risquent d’être supprimés.

Office Depot Europe opère pour le moment dans 13 pays à travers ses deux marques principales Office Depot et Viking, et des magasins Office Depot en France et en Suède. (Crédit : Office Depot)

Grosse réorganisation chez Office Depot, et licenciements en conséquence. Le bureauticien américain prévoit en effet de se séparer de 13 100 de ses employés et de fermer un nombre encore inconnu de boutiques et de centres de distribution dans le cadre de la restructuration de ses activités vers davantage de services informatiques et de prestations BtoB. Dans un document réglementaire publié le 13 mai, l’entreprise indique être en train d’examiner combien et quels établissements elle fermera d’ici la fin 2023.

Selon le document, ces fermetures et licenciements devraient entraîner des charges de restructuration d’environ 543 M$ d’ici la date butoir indiquée, dont 194 M$ de dépenses en numéraire, plus 30 M$ pour les investissements dans la chaîne d’approvisionnement et 21 M$ de dépenses informatiques. Les charges de trésorerie pour la restructuration devraient être financées par les opérations et les liquidités, selon la société.

860 M$ d’économies attendues

Cette décision a été portée par une annonce, faite en août 2019, selon laquelle ce sont les activités BtoB et non la vente au détail qui sont le moteur de la croissance de la société. En novembre, Office Depot a révélé étudier l’idée d’un regroupement de ses deux activités B2B – CompuCom et la division des services aux entreprises – au sein d’une société holding, appelée ODP Corp. La société s’attend à ce que la restructuration se traduise par des économies nettes qui pourraient atteindre 860 M$ d’ici à la fin de 2023.

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