Scandit a levé 30 M$ pour simplifier la connexion des objets IoT

L’Internet des objets est en pleine expansion, qu’il s’agisse de la sécurité des systèmes, de l’ouverture de plateformes, de standardisation ou de levées de fonds comme celle réalisée par la start-up Scandit. Voici les dernières nouvelles du monde IoT.

500 millions de puces ZigBee ont déjà été vendues dans le monde entier et, avec le développement rapide de l’IoT, Zigbee prévoit d’en vendre 3,8 milliards d’ici 2023. (Crédit : Pixabay/Geralt)

Le mois dernier, la solution de scan/code-barre, de vision artificielle et de réalité augmentée de Scandit semble avoir convaincu des capital-risqueurs comme GV, NGP Capital et Atomico. Lors d’un tour de table de Série B organisé à la fin du mois dernier, la start-up a réussi à lever 30 millions de dollars qui s’ajoutent aux 13 millions de dollars levés lors d’une collecte de fonds précédente. L’objectif de Scandit est « de simplifier la connexion des objets IoT courants à Internet », en profitant du déploiement quasi universel des smartphones et de leurs caméras intégrées. L’idée est d’intégrer les informations provenant des scanners et des caméras dans un « moteur de capture de données basé sur un logiciel » pour le traitement et la standardisation, l’objectif étant de faciliter l’intégration des informations provenant de ces dispositifs aux diverses bases de données et applications des entreprises.

Black Hat 2018 : alerte sur les vulnérabilités de l’IoT

Les experts en sécurité alertent contre les vulnérabilités de l’IoT. Cette mise en garde n’est pas nouvelle, mais la dernière alerte a été lancée lors de la conférence Black Hat sur la sécurité qui a eu lieu du 4 au 9 août à Las Vegas. Les plus grands professionnels mondiaux de la sécurité ont répété à cette occasion que les dispositifs IoT non sécurisés représentaient toujours une menace à grande échelle pour les réseaux du monde entier. En particulier, ils ont beaucoup insisté sur le manque flagrant de sécurité au niveau des points finaux, comme les caméras de sécurité. En 2016, les attaques Mirai avaient transformé des réseaux de caméras mal sécurisées en puissant botnet. La croissance exponentielle de nouveaux gadgets IoT représente une cible de choix pour les pirates mal intentionnés.

Modem sans fil en bout de réseau et ZigBee tous azimuts

La semaine dernière, Digi International a annoncé le lancement d’une nouvelle gamme de modems sans fil pour les appareils IoT, dénommée Digi XBee3 Cellular. Compte tenu de leur très petite taille – 13mm x 19mm – ils pourront équiper de petits appareils à la périphérie du réseau. Ils sont compatibles ZigBee et avec d’autres normes basées sur le standard 802.15.4, DigiMesh et le Bluetooth LE. Digi offre gratuitement son logiciel de configuration XCTU pour mettre facilement en place un réseau d’appareils utilisant le XBee3. Digi a précisé que ses modules seront certifiés NB-IoT – IoT à bande étroite – en octobre, ce qui signifie qu’ils pourront équiper des appareils utilisant le standard.

À peine connus les résultats de son enquête, le consortium à l’origine de la norme ZigBee de communication sans fil pour l’IoT a annoncé que 500 millions de puces ZigBee avaient été vendues dans le monde entier. Le cabinet d’étude de marché ON World, spécialisé dans les normes 802.15.4 (ZigBee, WirelessHART, ISA100.11a et une quantité d’autres réseaux personnels à faible débit), a déclaré que Zigbee prévoyait de vendre 3,8 milliards de puces d’ici 2023. La norme est très représentée dans les appareils domotiques pour la maison intelligente. Selon les chercheurs de ON World, plus d’un tiers des capteurs sans fil de ces réseaux domotiques intelligents sont alimentés par ZigBee.

Schneider Electric fait évoluer sa plateforme ouverte

Le fabricant de matériels pour le bâtiment Schneider Electric a récemment présenté la nouvelle génération de son framework ouvert baptisé EcoStruxure Building pour les mises en oeuvre IoT. Cette plate-forme logicielle permet aux capteurs et aux contrôleurs de communiquer entre eux, même dans le cadre de projets de construction complexes et de grande envergure impliquant un nombre plus ou moins important d’appareils connectés. EcoStruxure Building est également capable de remonter les données de ces capteurs vers un produit d’analyse back-end appelé Building Advisor. L’outil peut effectuer des analyses complexes et obtenir l’aide de data scientists à distance pour réduire la consommation d’énergie ou anticiper sur des problèmes que pourraient rencontrer les résidents de ces habitations.

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